Stéphane Mahieu
Le Grand Animal de Maastricht
Angers — Éditions Deleatur, 1995
Plaquette 7,5 X 10,5 cm, 16 pages,
dos agrafé, couverture à rabats, pas de mention de tirage
Achevé d'imprimer en octobre 1995
sur
les presses de Deleatur pour le compte de quelques paléontologues
Le Tenancier : Toute bonne
collection tisse des liens
entre les volumes qui la complètent. Le compte-rendu assez facétieux de
Stéphane Mahieu établit un pont avec l’Explorateur
au pays des dinosaures, dont le rapport semble évident, mais
également avec
l’exposition ambiguë de La voie de la
montagne. En effet, même si le récit de la mise à jour du premier
Mosasaure
est vrai, l’auteur change par son point de vue la relation de la
découverte au
point que l’on peut s’interroger au bout du compte sur la véracité des
faits.
La ‘Pataphysique pointe de nouveau son nez…
Pierre Laurendeau : Cher
Tenancier, quelle subtilité
dans la mise au jour des corrélations !
Je connais Stéphane Mahieu depuis la fin des années 70 (nous
étions plus jeunes et plus chevelus), à l’époque du Melog, la
revue qu’il
animait avec Jimmy Gladiator. Nous avions gardé contact ensuite grâce
aux
rendez-vous du Pompadour, un café près des Halles, à Paris… Les
rendez-vous du
mercredi migrèrent au Bougainville, sous la haute protection d’une
octogénaire
au pied sûr (nous ne la regardions pas sans frémir disparaître dans
l’escalier
de la cave – d’où son mari n’était pas remonté, les vertèbres brisées,
quelques
décennies plus tôt (les mauvaises langues chuchotaient qu’elle l’avait
poussé
dans l’escalier – il est vrai qu’il buvait, ce qui, pour un
Aveyronnais, était
le pire crime : dilapider le fonds !). Puis chez Madame
Paulette, au Carrefour,
seul bistrot du Quartier latin affichant résolument : « Pas
de wifi /
Pas d’ordinateur ».
Pour en revenir à Stéphane, j’avais publié de lui, dans la
collection La Nouvelle postale, une charmante nouvelle, Des dangers
de la
botanique, racontant comment un bandit de grand chemin, à force de
planquer
dans les fossés, s’était pris de passion pour la botanique.
Pour cette collection, Stéphane m’adressa ce petit texte
plein d’esprit sur la découverte du Mosasaure maastrichtien, qu’il
avait écrit
l’année des fameux accords commerciaux européens anticipant la création
de l’Union
européenne. Il sera encore question de Stéphane à l’occasion du numéro
42.
Pour clore la boucle des corrélations : le fils de l’auteur
de L’Explorateur au pays des dinosaures, que nous recevons
fréquemment
chez nous en qualité de grands-parents, a une passion pour les
dinosaures, ce qui
est assez commun à son âge, mais tout particulièrement pour le
Mésosaure !
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