jeudi 26 octobre 2023

Bibliographie commentée des Minilivres aux éditions Deleatur — 08


Stéphane Mahieu
Le Grand Animal de Maastricht

Angers — Éditions Deleatur, 1995
Plaquette 7,5 X 10,5 cm, 16 pages, dos agrafé, couverture à rabats, pas de mention de tirage
Achevé d'imprimer en octobre 1995 sur les presses de Deleatur pour le compte de quelques paléontologues



Le Tenancier : Toute bonne collection tisse des liens entre les volumes qui la complètent. Le compte-rendu assez facétieux de Stéphane Mahieu établit un pont avec l’Explorateur au pays des dinosaures, dont le rapport semble évident, mais également avec l’exposition ambiguë de La voie de la montagne. En effet, même si le récit de la mise à jour du premier Mosasaure est vrai, l’auteur change par son point de vue la relation de la découverte au point que l’on peut s’interroger au bout du compte sur la véracité des faits. La ‘Pataphysique pointe de nouveau son nez…
 
Pierre Laurendeau : Cher Tenancier, quelle subtilité dans la mise au jour des corrélations !
Je connais Stéphane Mahieu depuis la fin des années 70 (nous étions plus jeunes et plus chevelus), à l’époque du Melog, la revue qu’il animait avec Jimmy Gladiator. Nous avions gardé contact ensuite grâce aux rendez-vous du Pompadour, un café près des Halles, à Paris… Les rendez-vous du mercredi migrèrent au Bougainville, sous la haute protection d’une octogénaire au pied sûr (nous ne la regardions pas sans frémir disparaître dans l’escalier de la cave – d’où son mari n’était pas remonté, les vertèbres brisées, quelques décennies plus tôt (les mauvaises langues chuchotaient qu’elle l’avait poussé dans l’escalier – il est vrai qu’il buvait, ce qui, pour un Aveyronnais, était le pire crime : dilapider le fonds !). Puis chez Madame Paulette, au Carrefour, seul bistrot du Quartier latin affichant résolument : « Pas de wifi / Pas d’ordinateur ».
Pour en revenir à Stéphane, j’avais publié de lui, dans la collection La Nouvelle postale, une charmante nouvelle, Des dangers de la botanique, racontant comment un bandit de grand chemin, à force de planquer dans les fossés, s’était pris de passion pour la botanique.
Pour cette collection, Stéphane m’adressa ce petit texte plein d’esprit sur la découverte du Mosasaure maastrichtien, qu’il avait écrit l’année des fameux accords commerciaux européens anticipant la création de l’Union européenne. Il sera encore question de Stéphane à l’occasion du numéro 42.
Pour clore la boucle des corrélations : le fils de l’auteur de L’Explorateur au pays des dinosaures, que nous recevons fréquemment chez nous en qualité de grands-parents, a une passion pour les dinosaures, ce qui est assez commun à son âge, mais tout particulièrement pour le Mésosaure !

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