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Elle
entre, sans répondre à mon « bonjour ! »
et se plante devant le bureau en regardant partout. Je me dirige vers
elle en
lui souriant, et elle me parle :
— Pourquoi vous me regardez comme
ça ?
— Pardon ?
— Qu'est-ce que vous avez à me regarder
comme ça ?
— Je viens simplement vers vous au cas
où vous auriez
une demande particulière, madame. (Reste calme, respire)
— Dans ce cas, vous me dites
« puis-je vous
renseigner ? » et vous ne me regardez pas comme ça !
Et là, je me souviens d'elle et de sa
dernière visite.
Ca va donner.
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C'est une figure de la botika, celle-ci... un sketch à chacune de ses visites.
RépondreSupprimerAh, faut avouer que là, y'a du niveau !
SupprimerLa politesse ne fait visiblement pas partie du vocabulaire de cette personne qui se croit très au-dessus des autres. Lui rappeler cette maxime : "à force de péter plus haut que son cul, on a mauvaise haleine".
Je laisse les spécialistes dire de qui est cette phrase...
Oups, j'ai oublié de signer :
RépondreSupprimerOtto Naumme
Ici, cette scènette tient plus de la psychiatrie que de l'impolitesse, me semble t-il. Quoique les deux, parfois, cohabitent bien ensemble.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, quelle patience faut-il dans ce beau métier des livres !
C'est un vrai poème, cette personne. Tantôt extrêmement agressive, tantôt... un peu agressive. C'est probablement pathologique, oui, à ce niveau.
RépondreSupprimerOui, en effet, cela relève du pathologique...
SupprimerLa prochaine fois, elle pourrait débouler arme au poing : j'espère que vous avez un Colt dans votre tiroir-caisse.
RépondreSupprimerUn Colt, ou un épais volume de l'oeuvre intégrale de Guillaume Musso.
SupprimerUn vieil extincteur qui traîne sous le bureau fera l'affaire.
SupprimerCette clientèle semble familière aux libraires. J'en ai croisé également à l'époque.
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