dimanche 4 septembre 2016

10/18 — Fata Morgana, 1966 — 1976




Fata Morgana
1966 — 1976

n° 1095

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume sextuple

432 pages (450 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dessin d'Alechinsky
Dépôt légal : 4e trimestre 1976
Achevé d'imprimer : 4 octobre 1976
ISBN 2.264-00094-5

TABLE DES MATIÈRES

[Sommaire] [9 — 10]

Michel Butor : Lettre non-préface [11 — ...]
Benjamin Péret : Les mains dans les poches
Roger Gilbert-Lecomte : L'horrible révélation, la seule
Roger Caillois : Temps circulaire, temps rectiligne (extrait de : Obliques)
Claude Sernet : Dernier poème
Victor Segalen : Briques et tuiles (extraits)
Pierre Klossowsky : Sade et Fourier (extraits)
Bernard Noël : L'Été langue morte
Michel Butor : Le rêve de BVV
INSOLATIONS
:
.;;..Jean-Pierre faye : Rouge/Noir Claude Ollier : La chance de mort
..;;.Pierre Guyotat
.;;..Denis Roche : Saint-Just ou la précipitation des actions
..;;.Romain Weingarten : Alors Pierrot, toujours la guerre ?
..;;.Kateb Yacine : L'homme blanc et le monde libre
Yannis Ritsos : Les vieilles femmes et la mer (extraits)
Jean Grenier : Nouveau lexique (extraits)
Guy Cabanel : Les fêtes sévères (extraits)
Jean-Claude Schneider : Le papier, la distance (extraits)
Dusan Matic : André Breton oblique (extraits)
Jean Paulhan : Le repas et l'amour chez les Merinas (extraits)
Serge Sautreau et André Velter Plan de travail (inédit)
Du prisme noir au livre tourné court (extrait)
Emmanuel Levinas : La servante et son maître (extrait de : Sur Maurice Blanchot)
Henri Michaux : En rêvant à partir de peintures énigmatiques (extraits)
Idéogrammes en Chine (extraits)
Roger Laporte : Une passion (extrait de : Deux lectures de Maurice Blanchot)
Jean Fremon : Discours de la fatigue (extraits)
Maurice Blanchot : Fragmentaire (extrait)
Charles Juliet : rencontre avec Bram Van Velde
L'oeil se scrute (extraits)
Kostas Axelos : Entretien imaginaire (extraits de : Entretiens)
Jean-Marc Tisserant : L'humus l'hymen (extraits)
Jean Laude : Discours inaugural (extraits)
Ramon Alejandro : Pure perte (extraits)
Michel Leiris : Francis Bacon aujourd'hui (extrait de : Francis Bacon ou la vérité criante)
Pierre Torreilles : Espace déluté
Edmond Jabès : Ça suit son cours (extraits)
Samuel Beckett
Jacques Dupin : Une respiration
Claude Esteban : Autre, l'appel
Lorand Gaspar : Il y eut un soir et il y eut un matin
Jean Starobinski : Le plein et le vide
Michel Tournier : Le nain rouge
Philippe Jaccottet : À travers un verger (extraits)
Jean-Luc Parant : Les Yeux (extrait de : Les Yeux CIII CXXV)
jacques Sojcher : Le professeur de philosophie (extraits)
D.A.F. de Sade : Pétition de la section des Piques aux représentants du peuple français
Conversation entre Bernard Noël et Bruno Roy
Chronologie [... — 434]

[Collection 10/18 dirigée par Christian Bourgois — Printemps 1976 — Liste alphabétique des ouvrages disponibles au 31 juillet 1976] [435 — 445]


(Contribution du Tenancier)
Index

10/18 — Boris Vian : Textes et chansons




Boris Vian

Textes et chansons
Textes choisis,
mis en ordre et annotés
par
Noël Arnaud

n° 452

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double

191 pages (192 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1969


(Contribution du Tenancier)
Index 

10/18 — Daniel J. Boorstin : L'image




Daniel J. Boorstin

L'image
Traduit de l'anglais
par
Marie-Jo Milcent

n° 622 à 624

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple

436 pages (450 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1971

TABLE DES MATIÈRES

[Sommaire] [9]

PRÉFACE [11 — 13]
AVANT-PROPOS [15 — 17]
INTRODUCTION : Espoirs exagérés [21 — 25]

1 DU REPORTAGE À LA FABRICATION DE L'ACTUALITÉ : Un déluge de pseudo-événements humains [27 — 78]
2 DU HÉROS À LA CÉLÉBRITÉ : Le pseudo-événement humain [79 — 123]
3 DU VOYAGEUR AU TOURISTE : L'art oublié du voyage [124— 179]
4 DU MODÈLE À L'OMBRE : Formes évanescentes [180 — 266]
5 DE L'IDÉAL À L'IMAGE : À la recherche de prophéties qui se réalisent d'elles-mêmes [267 — 347]
6 DU RÊVE AMÉRICAIN AUX ILLUSIONS AMÉRICAINE : Ce prestige magique dont nous nous leurrons [348 — 378]

NOTES DE TRAVAIL pour le lecteur (ou pour l'écrivain) [379 — 424]
REMERCIEMENTS [425 — 126]
INDEX [427 — 436]

[Extrait du catalogue 10/18 — Liste alphabétique par nom d'auteurs des ouvrages disponibles] [437 — 442]

Notre exemplaire comporte un carton de deux feuillets insérées entre la page de garde et la page de titre, au format de l'ouvrage, dactylographiées seulement au recto et qui contiennent le texte suivant :
« Ceux qui dénoncent l'aburdité ou les périls de l'incitation au gaspillage dans la société de l'abondance économique, ne savent pas à quoi sert le gaspillage. Il condamnent avec ingratitude, au nom de la rationalité économique, les bons gardiens irrationnels sans lesquels le pouvoir de cette rationalité économique, s'écroulerait. Et Boorstin, par exemple, qui décrit dans L'IMAGE la consommation marchande du spectacle américain, n'atteint jamais le concept de spectacle, parce qu'il croit pouvoir laisser en dehors de cette désastreuse exagération la vie privée ou la notion d' “honnête marchandise”. Il ne comprend pas que la marchandise elle-même a fait les lois dont l'application “honnête” doit donner aussi bien la réalité distincte de la vie privée que sa reconquête ultérieure part la consommation sociale des images.
Boorstin décrit les excès d'un monde qui nous est devenu étranger, comme des excès étrangers à notre monde. Mais la base “normale” de la vie sociale, à laquelle il se réfère implicitement quand il qualifie le règne superficiel des images, en termes de jugement psychologique et moral, comme le produit de “nos extravagantes prétentions”, n'a aucune réalité, ni dans son livre, ni dans son époque. C'est parce que la vie humaine réelle dont parle Boorstin est pour lui dans le passé, y compris les passé de la résignation religieuse, qu'il ne peut comprendre toute la profondeur d'une société de l'image. La vérité de cette société n'est rien d'autre que la négation de cette société. La sociologie qui croit pouvoir isoler de l'ensemble de la vie sociale une rationalité industrielle fonctionnant à part, peut aller jusqu'à isoler du mouvement industriel global les techniques de reproduction et de transmission. C'est ainsi que Boorstin trouve pour cause des résultats qu'il dépeint la malheureuse rencontre, quasi fortuite, d'un trop grand appareil technique de diffusion des images et d'une trop grande attirance des hommes de notre époque pour le pseudo-sensationnel. Ainsi le spectacle serait dû au fait que l'homme moderne serait trop spectateur. Boorstin ne comprend pas que la prolifération des “pseudo-événements” préfabriqués, qu'il dénonce, découle de ce simple fait que les hommes, dans la réalité massive de la vie sociale actuelle, ne vivent pas eux-mêmes des événements. C'est parce que l'histoire elle-même hante la société moderne comme un spectre, que l'on trouve de la pseudo-histoire construite à tous les niveaux de la consommation de la vie, pour préserver l'équilibre menacé de l'actuel temps gelé.

GUY-ERNEST DEBORD. (La Société du Spectacle) »

(Contribution du Tenancier)
Index 

samedi 3 septembre 2016

10/18 — Jean Ricardou : Les lieux-dits




Jean Ricardou

Les lieux-dits
Petit guide d'un voyage dans le livre

n° 722

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double

253 pages (256 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1972
Achevé d'imprimer : 2 octobre 1972


(Contribution du Tenancier)
Index

10/18 — Michel Butor : Passage de Milan




Michel Butor

Passage de Milan

n° 505

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume simple

253 pages (256 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 3e trimestre 1970


(Contribution du Tenancier)
Index

Où George nous écrit...

« ... je repense à ces deux contrepets fort classiques (hélas, pas de moi) mais que j'apprécie particulièrement et je me demande si on les a déjà lu sur votre blogue :

— La fiction des éléments me donne livide pensée.

— On n'est jamais trop fort pour ce calcul !

Amitiés,

George. »

Eh bien si ce n'avait été lu, voilà la chose rattrapée ! A vous de trouver et de nous donner le résultat, en commentaires...

mardi 30 août 2016

10/18 — Jack Kerouac : Mexico city blues /2




Jack Kerouac

Mexico city blues
Tome 2
Traduit par Pierre Joris
Édition bilingue

n° 1315

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quintuple

258 pages
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 2e trimestre 1979
ISBN : 2.264-00201-8

TABLE DES MATIÈRES

MEXICO CITY BLUES [8 — 255]


(Contribution du Tenancier)
Index

10/18 — Jack Kerouac : Mexico city blues /1




Jack Kerouac

Mexico city blues
Tome 1
Traduit par Pierre Joris
Édition bilingue

n° 1288

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quintuple

256 pages
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1978
ISBN : 2.264-00969-1

TABLE DES MATIÈRES

Introduction : Les vision indicibles de l'individu, par Pierre Joris [7 — 13]
MEXICO CITY BLUES [14 — 255]


(Contribution du Tenancier)
Index 

10/18 — Albert Londres : Les pêcheurs de perles




Albert Londres

Les pêcheurs de perles
et autres reportages
réunis et présentés
par Francis Lacassin

n° 942


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « L'Appel de la Vie »
Volume quintuple

305 pages (320 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 2e trimestre 1975
Achevé d'imprimer : 7 avril 1975

TABLE DES MATIÈRES

Sur les chemins d'Albert Londres, par Francis Lacassin [10 — 18]
Albert Londres, Repères chronologiques [19 — 21]
LES PËCHEURS DE PERLES (1930) [25 — 151]
LA FRANCE EN ORIENT (1919 — 1930) [155 — 274]
UN NAVIRE QUI MEURT (1930) [277 — 282]
UN INÉDIT RETROUVÉ [285 — 296]
Bibliographie [299— 300]
Table des matières [303 — 305]

Collection 10/18 — Liste alphabétique par nom d'auteurs des ouvrages disponibles [307 — 313]


(Contribution du Tenancier)
Index 

lundi 29 août 2016

10/18 — Albert Londres : Dante n'avait rien vu




Albert Londres

Dante n'avait rien vu
Suivi de Chez les fous
Bibliographie par Francis Lacassin

n° 941


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « L'Appel de la Vie »
Volume quintuple

317 pages (320 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 2e trimestre 1975
Achevé d'imprimer : 7 avril 1975

TABLE DES MATIÈRES

Repères chronologiques [9 — 11]
DANTE N'AVAIT RIEN VU (1924) [15 — 162]
ÉCRIT SPÉCIALEMENT POUR M. LE MINISTRE DE LA GUERRE [164 — 167]
ANNEXES [171 — 176]
CHEZ LES FOUS (1925) [169 — 294]
ANNEXES [297 — 305]
Bibliographie [309 — 311]
Table des matières [315 — 317]


(Contribution du Tenancier)
Index 

10/18 — Anthony Scaduto : Bob Dylan




Anthony Scaduto

Bob Dylan
Traduit de l'anglais par Dashiell Hedayat
Inédit

n° 803


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quadruple

445 pages (448 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1973
Achevé d'imprimer : 17 octobre 1973


(Contribution du Tenancier)
Index

dimanche 28 août 2016

10/18 — Arrabal : Lettre au général Franco




Arrabal

Lettre au général Franco
Texte intégral de la lettre envoyée par Arrabal à Franco le 18 mars 1971
Édition bilingue

n° 703


Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double

187 pages (190 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 1e trimestre 1972
Achevé d'imprimer : 28 octobre 1974

Liste des œuvres d'Arrabal, pages 7 & 8
Texte original en Espagnol: page 101, traduction française de Dominique Sevrain : page 9
Épilogue par Francisco Gonzalez Viera (texte ci-dessous)
La censure espagnole a interdit la publication des pièces d'Arrabal... Pis encore, une maison d'édition madrilène (Taurus : Collection Primer Acto) sous le titre « Teatro de Arrabal » a groupé trois courtes pièces écrites il y a quatorze ans, et si pleine de coupures qu'il est impossible de comprendre ce qui se passe ; l'une des pièces figure même sous un faux titre ; Guernica devient Ciugrena . Ce petit livre est destiné à donner une image injurieuse de l'auteur. Naturellement Arrabal ne peut rien faire pour retirer ce monstre de la circulation... telle est la collusion éditeur-justice-autorité dans l'Espagne d'aujourd'hui.
Christian Bourgois, Éditeur (Paris), va éditer les œuvres complètes d'Arrabal en espagnol. Le premier volume de son théâtre a déjà été publié. Lorsqu'en 1969 la troupe de Nuria Espert tenta pour la première et unique fois de jouer une pièce de l'auteur (« Les deux bourreaux»... durée : vingt minutes), le local fut occupé par la police armée, les affiches lacérées et les programmes détruits.
Le paradoxe veut donc qu'aujourd'hui Arrabal qui est représenté et édité dans le monde entier ne puisse voir ses livres ni ses pièces dans son pays. Le premier dramaturge espagnol vivant... n'existe pas pour les Espagnols par ordre du gouvernement.
Arrabal a dit « J'ai autant le droit d'écrire en espagnol qu'un arbre a droit à la terre.» Tel n'est pas l'avis des autorités qui dirigent le pays. Le confondateur de la Phalange, dans le journal du parti officiel (et unique), Arriba, a déclaré qu'il faudrait châtrer Arrabal « pour que, incapable d'être père, il ne donne pas vie à des enfants qui puissent renier la Patrie ».

(Contribution du Tenancier)
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