dimanche 14 juillet 2019
Les typos sur le carreau
Faisons-nous l'écho ici de l'émission La fabrique de l'Histoire, sur France Culture, diffusée le 6 juin dernier autour de la typographie, des changements dans ce secteur et du syndicalisme associé à ce métier, afin de comprendre la gigantesque transformation autour du livre opérée depuis quelques décennies...
samedi 13 juillet 2019
Les lieux littéraires II
Le premier lieu a été retrouvé assez rapidement. On ne songe pas ici,
de toute façon, à vous caser des repères improbables issus de l’imagination d’auteurs
obscurs. Cela établi, nous nous arrangerons pour vous compliquer l’existence
dans les semaines à venir, sans toutefois rendre l’exercice casse-pied
En attendant, celui que nous vous proposons ci-dessous reste facile à trouver. On gage une réponse sous douze heures, en étant pessimiste…
En attendant, celui que nous vous proposons ci-dessous reste facile à trouver. On gage une réponse sous douze heures, en étant pessimiste…
Deuxième lieu :
Village tibétain caché dans une vallée presque inaccessible
au flanc de laquelle est accroché un monastère d’hommes immortels.
Cette enclave aujourd’hui sous domination chinoise n’est accessible qu’à pied ; aussi les touristes s’y font rares.
Cette enclave aujourd’hui sous domination chinoise n’est accessible qu’à pied ; aussi les touristes s’y font rares.
« Trop facile », diriez-vous ! Eh bien, nous
accorderons notre satisfecit à celui qui nous cite au moins deux auteurs parmi
les quatre ayant mentionné ce village dans leurs écrits.
1er lieu : Camelot
vendredi 12 juillet 2019
Une historiette de Béatrice
mercredi 10 juillet 2019
Les lieux littéraires I
L’on ne saurait rien refuser à notre ami George, qui s’ennuie
au fond de son été, renouons alors avec les jeux. Puisque les humeurs sont à la
transhumance, nous allons vous proposer de temps à autre de retrouver un lieu
littéraire d’après une description. Comme nous ne lisons pas tout, nous avons
recouru à certains ouvrages que l’on ne vous citera qu’à la fin de ces
devinettes qui finiront avec les beaux jours.
Attention, ce ne sera pas tout le temps facile…
Premier lieu :
Au sud de l’Angleterre. Capitale
du royaume de Logres gouverné par le roi Arthur. Cet endroit est dominé par un
gigantesque château bâti au sommet d’une colline, qui domine la rivière. Les
murs de la salle sont décorés de sculptures et de symboles mystiques, séparés
en quatre groupes : des bêtes dévorant des hommes, des hommes tuant des bêtes,
des chevaliers parfaits et des anges. Les douze vitraux des fenêtres illustrent
les victoires d’Arthur Le vitrail, situé à l’extrémité est de la salle, montre
Arthur recevant sa fidèle épée, Excalibur, à Avalon.
Naturellement, l’on vous demande où nous nous trouvons et qui en est l’auteur…
mardi 9 juillet 2019
mercredi 3 juillet 2019
Univers
Il reste beaucoup à dire sur cette revue de poche et de
librairie qui parut entre 1975 et 1979 (Une série annuelle suivit, mais tenait
plus de l’anthologie). Son arrivée dans les rayons consacrait l’accession d’un
genre arrivé à maturité, émergence éphémère qui fut tuée rapidement par
l’inanité scénaristique de Star Wars et un anti-intellectualisme dont se
plaignait déjà Philip K. Dick lors de sa venue à Metz en 1977. Précisons au
béjaune et au béotien que la littérature spéculative proposée dans ces pages explorait
des limites qui se situaient aussi bien dans l’imaginaire que dans la
littérature… Mais l’heure n’est point à la déploration, et tout à la nostalgie.
Quarante ans plus tard, apprécions le jeu de couvertures, chaque fois dues à
des artistes différents, excepté Tibor Csernus qui intervint deux fois. On ne
s’en plaindra pas (il était également un « illustrateur maison » chez
J’ai Lu).
Reposons-nous les yeux un instant…
Reposons-nous les yeux un instant…
Tibor Csernus |
Sergio Macedo |
Wojetk Siudmak |
Philippe Caza |
Jean-Claude Forest |
Christopher Foss |
Gyula Konkoly |
Jean Solé |
Jean Mascii |
Jean-Michel Nicollet |
Philippe Druillet |
Enki Bilal |
Moebius |
Marcel Laverdet |
Gaillard |
Liz Bijl |
Jean-Claude Mézière |
Dominique Fagès |
Tibor Csernus |
Le curieux se reportera avec bonheur à la bibliographie de cette revue ici |
lundi 17 juin 2019
dimanche 16 juin 2019
samedi 15 juin 2019
La créature
Pour ceux qui ont suivi les parutions d'histoires courtes sur le site Les deux Zeppelins en 2017, ce titre ne leur sera pas inconnu. Revoici La créature, légèrement augmenté et corrigé, illustré par Céline Brun-Picard dans le numéro 5 de la revue L'Ampoule.
vendredi 14 juin 2019
Alain Nadaud
Hier soir, alors que je cherchais un renseignement
bibliographique à son propos, j’apprenais la mort de l’écrivain Alain Nadaud en
2015. La raison pour laquelle je suis si tard informé de ce décès tient au fait qu’il
avait arrêté d’écrire et l’avait d’ailleurs manifesté par un — presque — ultime
ouvrage intitulé D’écrire j’arrête,
publié en 2010. Malgré son œuvre conséquente, il reste largement méconnu du
grand public. À vrai dire, son œuvre rigoureuse et érudite n’avait rien pour
séduire les adeptes du roman bourgeois. Pour moi, outre L’archéologie du zéro, premier roman magistral, c’est bien L’envers du temps qui a marqué durablement
mon imaginaire. Adaptant sa verve philosophique et littéraire à un thème peu
usité, celui du temps qui repart à l’envers, Alain Nadaud évoquait le vertige
de la fin qui s’annonçait pour les protagonistes et même pour le lecteur. Cette
idée du temps inversé reste rare et délicate à utiliser. Seuls deux autres
auteurs — à ma connaissance — l’ont abordé, chacun dans leur registre :
Robida avec L’horloge des siècles et
Philip K. Dick avec À rebrousse-temps.
Je suis souvent retourné à son livre. Je suis d’ailleurs en train de le relire encore une fois. Son empreinte demeure, celle-là même qui m’a poussé à cette vérification bibliographique et donc vers l’annonce de sa disparition. Lui qui cheminait au bord du gouffre, ses ultimes mots ont été « on continue »…
En 2015, je commençais l’écriture d’un récit qui vient de paraître, en voici un passage :
On retrouvera la vie et l’œuvre d’Alain Nadaud ici.
Je suis souvent retourné à son livre. Je suis d’ailleurs en train de le relire encore une fois. Son empreinte demeure, celle-là même qui m’a poussé à cette vérification bibliographique et donc vers l’annonce de sa disparition. Lui qui cheminait au bord du gouffre, ses ultimes mots ont été « on continue »…
En 2015, je commençais l’écriture d’un récit qui vient de paraître, en voici un passage :
« On prétendait même qu’Inari s’agrandissait au détriment de ses voisins, par un phénomène de néguentropie au mécanisme problématique. Des cartes anciennes le démontraient. La manifestation s’aggravait sans qu’on y prît garde, car sa croissance courait sur plusieurs générations. L’infection s’étendait en cercles concentriques, chaque vague gagnait du terrain. Avancer dans Inari consistait à accomplir un voyage dont on remonterait le cours, une phylogenèse inversée, une régression qui se manifestait à chaque mètre parcouru vers le cœur de son territoire, au point d’observer chaque vestige de civilisation disparaître en pays barbare. Un écrivain, Lloret ne savait trop s’il était natif du Nord ou du Sud, avait déjà évoqué une conception similaire, dans laquelle les temps antiques devenaient le futur de notre époque… » (Le fort, 2019)J'ignorais alors que cet extrait se révélerait comme un hommage posthume…
On retrouvera la vie et l’œuvre d’Alain Nadaud ici.
jeudi 13 juin 2019
mercredi 12 juin 2019
Une historiette de Béatrice
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