dimanche 13 août 2023
10/18 — Aldous Huxley : Les portes de la perception
Aldous Huxley
Les portes de la perception
Traduit de l'anglais par Jules Castier
n° 1122
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quintuple
320 pages
Dépôt légal : 1er trimestre 1977
ISBN : 2-264-00125-9
(Contribution du Tenancier)
Index
Les portes de la perception
Traduit de l'anglais par Jules Castier
n° 1122
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quintuple
320 pages
Dépôt légal : 1er trimestre 1977
ISBN : 2-264-00125-9
(Contribution du Tenancier)
Index
samedi 12 août 2023
Petit intermède colonialiste et crapoteux
« Chassignet
passa une heure agréable dans cette salle,
saluant les serveurs, offrant quelques revues pornographiques à ceux
qu’il
connaissait depuis longtemps et qu’il savait friands de ce genre de
publications introuvables en Égypte. En leur apportant ces images
Chassignet
considérait qu’il faisait œuvre pédagogique car un peu d’éducation
sexuelle des
maris ne pouvait que profiter aux femmes. C’est donc avec le sentiment du devoir accompli qu’il s’engagea dans l’allée fleurie qui mène vers les grilles de l’hôtel. Comme c’était son jour de bonté et qu’en période de ramadan il est conseillé de faire une bonne action quotidienne, il accepta de monter dans une calèche au lieu de faire à pied le kilomètre qui le séparait du café clandestin. Le cocher fut ravi des dix livres que Chassignet lui tendit : “Ce ne sera pas ainsi tous les jours !” lui précisa-t-il. » |
Gérard Oberlé : Nil rouge (1999)
L'on n'a pas trouvé le courage d'aller loin dans cette lecture atterrante. Doit-on s'en étonner : à l'instar de de ceux consacrés à Gérard de Villiers, Libération a commis des articles élogieux sur ce triste personnage. Nous tenons peut-être là, en définitive, une sorte d'indicateur pour les productions indigentes.
vendredi 11 août 2023
10/18 : Mémoires du duc de Saint-Simon
Saint-Simon
Mémoires
Choix et présentation par Paul Galleret
n° 912
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple
443 pages (448 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1975
Achevé d'imprimer : 24 décembre 1974
(Contribution du Tenancier)
Index
Mémoires
Choix et présentation par Paul Galleret
n° 912
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple
443 pages (448 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1975
Achevé d'imprimer : 24 décembre 1974
(Contribution du Tenancier)
Index
jeudi 10 août 2023
10/18 - Georges Bataille : Le Bleu du Ciel
Georges Bataille
Le Bleu du Ciel
n° 465
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
184 pages (192 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 1er trimestre 1970
Achevé d'imprimer : 30 avril 1971
Nouveau tirage :
Dessin de couverture par Hans Bellmer
Juin 1997
Volume triple
(Contribution du Tenancier & mise à jour)
Index
mercredi 9 août 2023
mardi 8 août 2023
Duras
Je n'ai pas réussi à identifier l'illustrateur, si quelqu'un dans l'assistance le sait, je me ferais un plaisir de le mentionner...
Merci à Paul qui a mentionné l'auteur : Denis Pessin.
Merci à Paul qui a mentionné l'auteur : Denis Pessin.
lundi 7 août 2023
10/18 — Malek Haddad : Je t'offrirai une gazelle
Malek Haddad
Je t'offrirai une gazelle
n° 1249
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double
125 pages (128 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1978
Achevé d'imprimer : 19 mai 1978
(Contribution du Tenancier)
Index
Je t'offrirai une gazelle
n° 1249
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume double
125 pages (128 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1978
Achevé d'imprimer : 19 mai 1978
(Contribution du Tenancier)
Index
dimanche 6 août 2023
Paf, dans ma bibliothèque !
Le fond de cette rubrique se résume
en somme à quelques
expectations autour de l’acquisition d’un livre, qu’il fut acheté ou
bien sauvé
plus ou moins provisoirement du trottoir. Ici, l’on ne critique pas, faute de temps. En
effet,
l’exploration d’un ouvrage ne suit pas forcément la prise. Je relis
également,
passion qui survient à un certain âge (que je commence à avoir) et qui
se
figure qu’il possède du temps devant lui. L’inconscient se conduit
comme la citoyenne Bécu avec son bourreau en lui réclamant encore cinq minutes, à moins
que la
perception lénifiante des années qui passent nous prépare au grand
saut. Cette
dilation reste néfaste à l’apprentissage de la nouveauté. L’on revient
aux
vieilles ornières, souvent encouragé par le contenu des boîtes à livres
où je
trouve quelquefois des ouvrages que je vendais lors de mes débuts
en
librairie à la toute fin des années 1970. Pour être honnête,
quelques bouquins
récents y échouent également et, toute révérence gardée, qu’est-ce que
vous
voulez que je foute des conneries « mainstream » et des
livres pratiques ?
À mon passage, le jour
où je vous écris ceci (c'est-à-dire pour vous il y a quinze jours),
j’ai failli prendre un Denis Lehane en Rivages
noir et
puis j’ai renoncé en raison de la tonne de polars qui m’attendent et
qui ne
sont même pas des relectures !
En revanche le premier des deux ouvrages capturés m’a vivement amusé. Même si le sujet de la marijuana a, de façon certaine, été abordé depuis avec une exhaustivité augmentée par les années qui passent. En effet, l’édition originale américaine date de 1971, la Française de 1973. Il devient alors récréatif de considérer qu’un ouvrage identique, traité à l’heure actuelle, sur une pagination similaire, s’exprimerait plus brièvement sur ce qui se déroula 50 ans plus tôt. Reste donc l’intérêt sociologique : comment un toubib appréhendait le phénomène à l’époque alors que, désormais, la marijuana est légalisée dans plusieurs états étatsuniens ? Ce livre aura une existence écourtée dans ma bibliothèque, le temps de le feuilleter en diagonale, de combler ma curiosité non sur le fond, mais sur la forme et la sensibilité de l’époque, autre que le point de vue de la littérature. Tel le pêcheur sportif, je rejetterai le spécimen à la baille. On me demandera peut-être : « Et vous, Tenancier, fumez-vous ces choses-là ? » Mettez cela au passé lointain, voulez-vous ? Je puis vous avouer que ce genre de consommation me rend désormais parano assez rapidement et me renvoie à une situation inconfortable, sans compter que j’embarrasse les personnes autour de moi. Proposez-moi donc à la place un bon verre de Bourgogne, s’il vous plaît.
Merci.
L’autre livre fait partie de cette production qui a longtemps habité les rayons des librairies universitaires. Nous avons déjà croisé les Que sais-je ? Ici, les Classiques du XXe siècle se consacre à la littérature, tout comme la plus célèbre collection du Seuil : Écrivains de toujours, par exemple. Bien entendu, je possède quelques Bloy sur mes étagères, honneur douteux, je l’admets, que je ne concède pas à des types comme Céline. Allez donc savoir ce qui détermine cette différence de traitement… sans doute la qualité des auteurs ou bien ce qui nous fait préférer l’original aux suiveurs sinon aux plagiaires. Ce livre-là fait partie de ce que l’on peut appeler de la documentation, le genre de chose que l’on aime bien avoir sous la main, même si internet en a scellé le sort. Il va donc être rangé en appendice des quelques ouvrages de Bloy sur l’étagère.
Solomon H. Snyder : La marijuana — Seuil, Point Actuels, 1981
Georges Cattaui : Léon Bloy, Éditions universitaires, Classique du XXe siècle, 1954
En revanche le premier des deux ouvrages capturés m’a vivement amusé. Même si le sujet de la marijuana a, de façon certaine, été abordé depuis avec une exhaustivité augmentée par les années qui passent. En effet, l’édition originale américaine date de 1971, la Française de 1973. Il devient alors récréatif de considérer qu’un ouvrage identique, traité à l’heure actuelle, sur une pagination similaire, s’exprimerait plus brièvement sur ce qui se déroula 50 ans plus tôt. Reste donc l’intérêt sociologique : comment un toubib appréhendait le phénomène à l’époque alors que, désormais, la marijuana est légalisée dans plusieurs états étatsuniens ? Ce livre aura une existence écourtée dans ma bibliothèque, le temps de le feuilleter en diagonale, de combler ma curiosité non sur le fond, mais sur la forme et la sensibilité de l’époque, autre que le point de vue de la littérature. Tel le pêcheur sportif, je rejetterai le spécimen à la baille. On me demandera peut-être : « Et vous, Tenancier, fumez-vous ces choses-là ? » Mettez cela au passé lointain, voulez-vous ? Je puis vous avouer que ce genre de consommation me rend désormais parano assez rapidement et me renvoie à une situation inconfortable, sans compter que j’embarrasse les personnes autour de moi. Proposez-moi donc à la place un bon verre de Bourgogne, s’il vous plaît.
Merci.
L’autre livre fait partie de cette production qui a longtemps habité les rayons des librairies universitaires. Nous avons déjà croisé les Que sais-je ? Ici, les Classiques du XXe siècle se consacre à la littérature, tout comme la plus célèbre collection du Seuil : Écrivains de toujours, par exemple. Bien entendu, je possède quelques Bloy sur mes étagères, honneur douteux, je l’admets, que je ne concède pas à des types comme Céline. Allez donc savoir ce qui détermine cette différence de traitement… sans doute la qualité des auteurs ou bien ce qui nous fait préférer l’original aux suiveurs sinon aux plagiaires. Ce livre-là fait partie de ce que l’on peut appeler de la documentation, le genre de chose que l’on aime bien avoir sous la main, même si internet en a scellé le sort. Il va donc être rangé en appendice des quelques ouvrages de Bloy sur l’étagère.
Solomon H. Snyder : La marijuana — Seuil, Point Actuels, 1981
Georges Cattaui : Léon Bloy, Éditions universitaires, Classique du XXe siècle, 1954
Post
scriptum : l'état du livre sur Bloy, avec sa mouillure sur le
premier plat ne paraît pas très alléchant. On rétorquera "qu'à cheval
donné, etc.", que l'intérieur reste très correct, que c'est un
ouvrage très secondaire et qu'enfin, rien ne m'empêche d'en rechercher
un plus beau. Mais, justement, en ai-je envie ?
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