Pierre Laurendeau
Une nuit dans la Grande Bibliothèque
Angers — Éditions Deleatur, 1996
Plaquette 7,5 X 10,5 cm, 16 pages,
dos agrafé, couverture à rabats, pas de mention de tirage
Achevé d'imprimer en septembre
2023 à un exemplaire (voir ci-dessous)
Le
Tenancier : Je ne possède pas cet ouvrage, pourtant
indiqué comme le neuvième de la collection les premières années et
ensuite
comme « HC ». Les indices et, je
crois, le souvenir d’une conversation font penser à une publication de
circonstance. Était-ce en rapport avec la BNF ?
Rappelons que le site actuel fut inauguré à cette époque…
Le Tenancier conçoit quelque amertume de ne point posséder cet item.
Le Tenancier conçoit quelque amertume de ne point posséder cet item.
Pierre
Laurendeau : Ah zut ! il va falloir que j’en
fabrique un pour le Tenancier ! Une bibliothèque d’une petite
ville près
d’Angers m’avait demandé une animation au début des années 90. J’avais
proposé
un texte personnalisable où le lecteur se trouverait acteur du livre,
dont
l’intrigue se déroulerait au sein de la bibliothèque… Ce n’était donc
pas la
BNF, mais celle de Champigné (Maine-et-Loire). L’animation fut un
succès, même
si quelques désabusés me firent ce compliment : « Bah !
c’est
juste une fonction recherche-remplace ! » Une fois
l’opération de
personnalisation effectuée, j’imprimais le corps du livre sur
imprimante laser
– la première ! La couverture était réalisée en Canson bleu avec
étiquette
rapportée et couture au fil. Très chic ! Tout cela au format A5.
L’histoire était une sorte de mise en abyme livresque : le personnage arrivait à se faire enfermer une nuit dans une bibliothèque ; il assistait à des phénomènes étranges de génération spontanée de livres.
C’est lors de cette même animation que je fus victime d’un « vol » de dédicace : un petit salon du livre avait été organisé au même endroit, où je présentais mes livres ; une dame m’en achète un et… va le faire dédicacer à la voisine, une star locale. Étant un dédicateur angoissé (toujours peur d’oublier le nom du ou de la dédicataire, de mal l’orthographier, de ne pas savoir quoi mettre ou de faire une horrible faute de syntaxe ou d’orthographe), je fus soulagé !
Quelques années plus tard, j’ai intégré Une nuit dans la Grande Bibliothèque dans la collection des minis.
Il y eut une déclinaison commerciale du concept à la demande d’un éditeur pour lequel mon ami Alain Royer et moi avions créé une collection documentaire pour la jeunesse : « Raconte-moi… », dont j’avais coécrit avec Alain le premier volume consacré à la mairie. L’éditeur nous commanda un conte de Noël qu’Alain écrivit (c’était sa spécialité) et dont j’assurai l’adaptation technique.
L’histoire était une sorte de mise en abyme livresque : le personnage arrivait à se faire enfermer une nuit dans une bibliothèque ; il assistait à des phénomènes étranges de génération spontanée de livres.
C’est lors de cette même animation que je fus victime d’un « vol » de dédicace : un petit salon du livre avait été organisé au même endroit, où je présentais mes livres ; une dame m’en achète un et… va le faire dédicacer à la voisine, une star locale. Étant un dédicateur angoissé (toujours peur d’oublier le nom du ou de la dédicataire, de mal l’orthographier, de ne pas savoir quoi mettre ou de faire une horrible faute de syntaxe ou d’orthographe), je fus soulagé !
Quelques années plus tard, j’ai intégré Une nuit dans la Grande Bibliothèque dans la collection des minis.
Il y eut une déclinaison commerciale du concept à la demande d’un éditeur pour lequel mon ami Alain Royer et moi avions créé une collection documentaire pour la jeunesse : « Raconte-moi… », dont j’avais coécrit avec Alain le premier volume consacré à la mairie. L’éditeur nous commanda un conte de Noël qu’Alain écrivit (c’était sa spécialité) et dont j’assurai l’adaptation technique.
Poche scriptum : bien reçu, mon cher Pierre, merci !