Il arrive que le Tenancier soit
l’objet d’attentions
sympathiques qui consiste à lui expédier des livres. C’est le cas avec
ces deux
petits ouvrages de Patrick Boutin. L’un — Futur intérieur — est un recueil de nouvelles express, telles
que le pratiquait Sternberg, entre autres. Le récit ultra-court reste
un
exercice difficile et plutôt élitiste, dans le sens où une mince frange
de littérateurs
sait exprimer une situation ou une histoire en peu de mots. On connaît
ainsi un
Éric Chevillard et son extraordinaire capacité de renouvellement dans
ce
domaine… Patrick Boutin, lui, opère sur des distances un peu plus
longues et reflète
également un certain bonheur d’écrire ;
sans doute secrète-t-il un taux élevé de sérotonine, production qui
récompense
notre assiduité vertueuse à nos claviers et à nos stylos. Ici, elle se
transmet
par des nouvelles à l’humeur souvent légère au travers desquelles on
s’amuse à
retrouver quelques influences, comme celle de Gripari dans la nouvelle Se lacer de tout.
On connaît le Club Samizdat que Pierre Laurendeau porte à bout de bras au travers de plus de cinquante volumes, publiant nombre de textes disparates et réjouissants, au point de rejoindre par certains titres la collection dont nous avons interrompu (à tort !) la chronique dans ce blog, à savoir les Minilivres (nous allons y revenir sous peu…) Si l’on compte bien, c’est le deuxième volume de Patrick Boutin dans ce Club Samizdat, que vous serez plus assurés de trouver dans des boîtes à livres, puisque c’est leur lieu d’élection, à moins que vous ne les commandiez chez l’éditeur lui-même. Pêli-mélo, sous-titré « Nano-nouvelles », tire vers le recueil d’aphorismes ou de calembours : même bonheur d’écrire avec, en sus, l’incitation à papillonner plutôt que de se livrer à une lecture linéaire. En effet, ce type de recueil s’y prête, on relève ainsi « Six baryton sybarites se relaxaient de cinq ascètes » qui dénote une appétence pour l’allitération et pour l’étymologie, puisque l’on sait que les habitants de Sybaris, abhorraient les bruits intempestifs !
On devrait l'apprendre, le Tenancier, ne s’adonne que par exception à la « critique » de livre, encore faut-il, aussi, qu’on lui en procure l’occasion. Parce que, ce n’est pas pour dire, il n’est pas si bégueule.
On connaît le Club Samizdat que Pierre Laurendeau porte à bout de bras au travers de plus de cinquante volumes, publiant nombre de textes disparates et réjouissants, au point de rejoindre par certains titres la collection dont nous avons interrompu (à tort !) la chronique dans ce blog, à savoir les Minilivres (nous allons y revenir sous peu…) Si l’on compte bien, c’est le deuxième volume de Patrick Boutin dans ce Club Samizdat, que vous serez plus assurés de trouver dans des boîtes à livres, puisque c’est leur lieu d’élection, à moins que vous ne les commandiez chez l’éditeur lui-même. Pêli-mélo, sous-titré « Nano-nouvelles », tire vers le recueil d’aphorismes ou de calembours : même bonheur d’écrire avec, en sus, l’incitation à papillonner plutôt que de se livrer à une lecture linéaire. En effet, ce type de recueil s’y prête, on relève ainsi « Six baryton sybarites se relaxaient de cinq ascètes » qui dénote une appétence pour l’allitération et pour l’étymologie, puisque l’on sait que les habitants de Sybaris, abhorraient les bruits intempestifs !
On devrait l'apprendre, le Tenancier, ne s’adonne que par exception à la « critique » de livre, encore faut-il, aussi, qu’on lui en procure l’occasion. Parce que, ce n’est pas pour dire, il n’est pas si bégueule.
— Futur intérieur et autres rêveries sans queue ni tête — ‘Co éditions
— Pêli-Mêlo, nano-nouvelles — Club Samizdat
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