lundi 1 août 2016
samedi 30 juillet 2016
Un papillon jaune
On trouve parfois quelques prières d'insérer ou des publicités qui
peuvent enrichir une collection ou même un ouvrage unique. Le petit
papillon ci-dessus figurera bien dans l'un des ouvrages exposés dans la
liste au verso et ici en regard.
Il vous suffira de trouver le papier mais également l'un des ouvrages...
Et puis aimer Rosny aîné, bien sûr !
(Cette notule a paru pour la première fois sur le blog Feuilles d'automne en décembre 2008)
vendredi 29 juillet 2016
Dans la cage...
« Monsieur René Barjean vient d’avoir, dans Le Gaulois, une miraculeuse idée. Cette idée, que Barnum regrettera toute sa vie de n’avoir pas eue le premier, consiste à exhiber, dans des vitrines spéciales de l’Exposition de 1900, nos meilleurs gendelettres, non pas en cire ou en toile, ce qui ne serait nullement miraculeux, mais vivants, oui, mesdames et messieurs, vivants ! Philosophes et historiens, poètes et romanciers, critiques et dramaturges, journalistes de tout poil et de toute format, chacun, amateur ou professionnel, y aura sa place et y exercerait publiquement ses fonctions, pourvu, toutefois, qu’il pût justifier d’une gloire quelconque ou d’une belle camaraderie. On pourra voir et toucher ! Les gendelettres à un mètre, comme la lune ! Tel est le programme. […] »
Octave Mirbeau : La gloire des lettres, in : Le Journal, 212 juillet 1895 — Repris dans Combats littéraires (ed. P. Michel et J.-F. Nivet) — 2006
Si l’idée n’a pas été appliquée lors de l’Exposition, elle a été néanmoins reprise en 1927 pour le lancement de Paris-Matinal en voulant enfermer Georges Simenon (Georges Sim à l’époque) dans une vitrine. (On parlait d’un contrat de 100 000 francs — et même 300 000 — pour l’auteur, au bas mot) Le projet ne se fit pas, à cause du scandale, semble-t-il. Néanmoins l’effet d’annonce profita à l’auteur avec la réputation immérité « d’écrivain à la cage de verre ». Ci-dessous un extrait des Dimanches de la femme : supplément de la "Mode du jour", de 1933. Déjà la légende s’en emparait.
Signalons que ce ne fut pas « les exigences » de Simenon qui firent capoter le projet puisqu’il empocha malgré tout l’argent du contrat, cage ou pas cage…
jeudi 28 juillet 2016
Trieste
Les coïncidences en matières littéraires abondent,
elles se
font parfois insistantes, à moins qu’au lieu d’évoquer le hasard on
accuse un
inconscient soudainement devenu réceptif à certaines stimulations. Tout
à coup,
des connexions s’opèrent, des substances chimiques dans le cortex sont
libérées, des paramètres exotiques se font jour dans le psychisme.
Autant
penser à cela plutôt qu’à un message divin ou de la CIA, ce qui me
porterait
fâcheusement à porter une calotte confectionnées avec du papier alu sur
ma
calvitie désormais triomphante. J’aurais l’air fin. Généralement, les
injonctions sont subtiles. On se dit « Tiens, c’est marrant, je
viens à
l’instant de finir son bouquin et voilà qu’il y a une émission sur
Tartempion » ou bien le coup de fils d’un pote inquiet :
« Ça
fait la deuxième fois qu’on apprend la mort de quelqu’un après que tu
ais
acheté son livre ». Mais pour cette dernière remarque, on se
réserve le
plaisir de vérifier une troisième fois à propos d’écrivaillons. J’ai
mes
listes.
Parfois, aussi, l’insistance se fait lourde, au point qu’on pourrait se prendre pour le héros de Rencontre du troisième type obsédé par une montagne…
Moi, c’est Trieste.
Au départ, l’allusion débute avec une habitude plaisante mais pas tellement assidue, celle de l’écoute de l’émission Ville-mondes sur France Culture. Le hasard du butinage sur le site de la station m’avait fait aboutir à l’écoute de l’émission en deux parties avec le sentiment diffus d’être tombé dessus déjà (le passage sur le karst ne m’était pas étranger). Pour le plaisir de vos esgourdes on vous convie à l’écouter :
Parfois, aussi, l’insistance se fait lourde, au point qu’on pourrait se prendre pour le héros de Rencontre du troisième type obsédé par une montagne…
Moi, c’est Trieste.
Au départ, l’allusion débute avec une habitude plaisante mais pas tellement assidue, celle de l’écoute de l’émission Ville-mondes sur France Culture. Le hasard du butinage sur le site de la station m’avait fait aboutir à l’écoute de l’émission en deux parties avec le sentiment diffus d’être tombé dessus déjà (le passage sur le karst ne m’était pas étranger). Pour le plaisir de vos esgourdes on vous convie à l’écouter :
Jusque là nous ne sommes pas dans le domaine de la coïncidence mais de l’heureuse rencontre. Ignare des écrivains de Trieste, de la ville même, l’appât est suffisant en y entendant l’évocation de Joyce ou de Stendhal pour que j’en fasse mon profit.
Peu de jours passent et je retrouve Trieste sur un écran de télévision, une émission d’Histoire relatant la difficile scission des habitants lors du rattachement de la ville à l’Italie au sortir de la guerre mondiale. Je passe rapidement car, pris par des obligations diverses, je ne pouvais m’y arrêter. Mais j’ai commencé à me dire « Tiens, c’est marrant… »
L’affaire se corse lorsque, exhumant quelques Magazine littéraire d’une caisse je feuillette le n° 227 consacré à « La France Fin de Siècle ». Quel rapport, me rétorquerez-vous ? Aucun si ce n’est que ce numéro contient également un article de quatre pages intitulé « Trieste, dernière escale »… aussitôt lu avec un intérêt flambant neuf. Eh bien, l’on note de nouveau la présence d’Umberto Saba ou de Quarantotti-Gambini, voire de Svevo, tous écrivains italiens que je connais fort mal pour ne pas dire pour certains pas du tout ! J’y apprends l’origine triestine de Leonor Fini, le passage des ombres de Larbaud ou de Rilke, la dèche de Joyce. Je m’inquiète surtout de ces signes répétés en si peu de temps. Pourquoi donc Trieste ? Non que j’y sois rétif mais quitte à m’intéresser à une ville italienne, ce serait plutôt Naples, par exemple…
Mais, de ces maigres connaissances, je perçois à
quel point
le lieu est une limite, une frontière cosmopolite et indécise une rencontre intéressante. Cependant
rien ne me permet de m’inquiéter encore : trois coïncidences
successives
peuvent arriver, le codage du simulateur de réalité dans lequel nous
vivons
n’est pas à l’abri d’accidentelles réitérations… J’ai bien vu, une
fois, des
dizaines de nuages identiques se côtoyer.
Il est des moments où on finit tout de même par jeter un coup d’œil par-dessus son épaule avec inquiétude. Ainsi, alors que j’allais chercher un ouvrage commandé chez mon nouveau libraire de neuf, je tombais sur une pile de livres de chez Allia en promotion. Si Les mémoires d’un travesti (attribuées à Erik Losfeld !) avaient attiré mon immédiate attention, la couverture d’un autre ouvrage dont le titre est — bien sûr — Trieste, par Roberto Balzen n’a pu que me saisir. Que faire sinon l’acheter et le lire ? J’avais rencontré Balzen dans l’article du Magazine littéraire, avec cette suite de notes qui emprunte le ton du tutoiement, évoquant le vent de Trieste, la Bora, qui rend fou, et puis aussi le souvenir des fonctionnaires austro-hongrois et de leur probité… On retrouve cette même nostalgie un peu désolée à propos de ces fonctionnaires dans l’émission de France Culture. Le texte est doté du charme déchu d’une miette d’empire, doté d’un humour exquis. Un livre qui reviendra de temps en temps sous mes yeux.
Il est des moments où on finit tout de même par jeter un coup d’œil par-dessus son épaule avec inquiétude. Ainsi, alors que j’allais chercher un ouvrage commandé chez mon nouveau libraire de neuf, je tombais sur une pile de livres de chez Allia en promotion. Si Les mémoires d’un travesti (attribuées à Erik Losfeld !) avaient attiré mon immédiate attention, la couverture d’un autre ouvrage dont le titre est — bien sûr — Trieste, par Roberto Balzen n’a pu que me saisir. Que faire sinon l’acheter et le lire ? J’avais rencontré Balzen dans l’article du Magazine littéraire, avec cette suite de notes qui emprunte le ton du tutoiement, évoquant le vent de Trieste, la Bora, qui rend fou, et puis aussi le souvenir des fonctionnaires austro-hongrois et de leur probité… On retrouve cette même nostalgie un peu désolée à propos de ces fonctionnaires dans l’émission de France Culture. Le texte est doté du charme déchu d’une miette d’empire, doté d’un humour exquis. Un livre qui reviendra de temps en temps sous mes yeux.
Est-ce que je cherche la petite bête,
dites-moi ? Est-ce
la soudaine fécondité de mon inconscient qui me met à l’affût de toute
allusion
à la ville ? Je décide de forcer le destin et commande — d’après
le même
article du Magazine littéraire — un
ouvrage de Svevo, un de Saba et celui de Franck Venaille sur la ville.
Il y a de
quoi conjurer le sort.
Les livres sont arrivés depuis peu (mon bouquiniste à Redon, curieusement, n’avait rien sur le sujet) et je n’ai pas encore eu le temps de les lire. Cela va venir forcément.
Visiblement cela n’a pas suffit. Le lendemain de la réception du petit colis (ouvrages payés à prix fort modique, d’ailleurs, mais je ne recommande pas ce site qui vient de me décevoir), ma fille me téléphone et me fait part de ses projets estivaux, dont celui de venir voir son heureux géniteur. Quel plaisir ! Et puis, juste après sa visite, elle ira faire une petite balade en Italie. « Ne me dit pas que… » Et si : Trieste, encore Trieste, toujours Trieste !
La répétition est devenue inquiétante et puis aussi un petit peu rassurante. Cette insistance ne peut être de mon fait à moins d’être un grand télépathe (ce qui m’étonnerait fort, vu mes fins de mois). Il y a certes l’empathie qui règne entre ma fille et moi, mais elle réside surtout dans l’appétence pour les films bourrins.
On finirait par trouver tout banal. Alors que je cherchais pour le travail quelques informations sur la vie de Casanova dans la biographie de Rives Child, je n’ai pas sourcillé cet après-midi même en croisant le chapitre intitulé « Errances qui le conduisent à Trieste ».
Cela fait trois mois que cela dure.
Je gage que la série n’est pas encore terminée, quoique le fait d’écrire un billet ici aura peut-être le don d’éventer toutes velléités du destin.
Mais on ne sait jamais, la Bora souffle peut-être jusque dans mes contrées.
Les livres sont arrivés depuis peu (mon bouquiniste à Redon, curieusement, n’avait rien sur le sujet) et je n’ai pas encore eu le temps de les lire. Cela va venir forcément.
Visiblement cela n’a pas suffit. Le lendemain de la réception du petit colis (ouvrages payés à prix fort modique, d’ailleurs, mais je ne recommande pas ce site qui vient de me décevoir), ma fille me téléphone et me fait part de ses projets estivaux, dont celui de venir voir son heureux géniteur. Quel plaisir ! Et puis, juste après sa visite, elle ira faire une petite balade en Italie. « Ne me dit pas que… » Et si : Trieste, encore Trieste, toujours Trieste !
La répétition est devenue inquiétante et puis aussi un petit peu rassurante. Cette insistance ne peut être de mon fait à moins d’être un grand télépathe (ce qui m’étonnerait fort, vu mes fins de mois). Il y a certes l’empathie qui règne entre ma fille et moi, mais elle réside surtout dans l’appétence pour les films bourrins.
On finirait par trouver tout banal. Alors que je cherchais pour le travail quelques informations sur la vie de Casanova dans la biographie de Rives Child, je n’ai pas sourcillé cet après-midi même en croisant le chapitre intitulé « Errances qui le conduisent à Trieste ».
Cela fait trois mois que cela dure.
Je gage que la série n’est pas encore terminée, quoique le fait d’écrire un billet ici aura peut-être le don d’éventer toutes velléités du destin.
Mais on ne sait jamais, la Bora souffle peut-être jusque dans mes contrées.
mercredi 27 juillet 2016
Tuileries
Quelques temps après un court échange — qu’il serait
incongru de qualifier de « technique », surtout venant de moi — je reçus la
plaquette ci-dessous, signée par Dominique Autrou et Hélène Verdier. Textes et
photographies s’y répondent et s’accompagnent, moins mises en pages que mises
en scène. J’ai pris un long plaisir à goûter lentement le livre, un acte
paisible accompagné de divagations paresseuses qui allaient, évidemment, au-delà des Tuileries. Mais que dire de son contenu
qui ne vaut que pour les images qu’elles suscitent en chacun de nous ? Combien
de ces livres, alors que j’étais libraire, passés entre mes mains et dont la
seule possibilité de les recommander était de les glisser en des mains de
confiance ? Impossible de garder ici, sur ce blog, l’intimité de l’échange,
cette même intimité qui nous relie à certains livres. Scanner et reproduire n’est
pas montrer ou sentir – en l’occurrence, pour cette dernière sensation, la
texture du papier. Quel plaisir de
recevoir ce galop d’essai (tiré à 10 exemplaires seulement) ! Il va
falloir que je me mette en chasse de leurs livres. Le défaut du plaisir est qu’on
doit parlementer avec le désir.
On vous tiendra au courant dès qu’une édition accessible au
public sortira. Il vous faudra chercher, ouvrir l’ouvrage et décider qu’il vous
suivra. Pour la durée de la cohabitation, ce sera à l’amiable.
lundi 25 juillet 2016
10/18 — Guy Leclerc : Le T.N.P. de Jean Vilar
Guy Leclerc
Le T.N.P. de Jean Vilar
n° 538
256 p. Couverture de Pierre Bernard, Jean Vilar sur scène, photos : Lipnitzki-Viollet
Série « S », dirigée par Bernard Lamarche-Vadel
Les six dernières pages occupées par un extrait du catalogue 10-18 (liste alphabétique par nom d'auteurs et liste numérique des ouvrages)
Volume simple
Achevé d'imprimer le 22 mars 1971 sur les presses de l'imprimerie Bussière, Saint-Amand (Cher)
N° d'édit. 404 - N° d'imp. 172 - Dépôt légal : 2e trimestre 1971
TABLE DES MATIÈRES :
Première partie : L'ILLUSION LYRIQUE
I. L'instrument scénique
II. Un théâtre d'héritier
III. La Fête et la Culture
IV. La Résistance et la Démocratie culturelle
Deuxième partie : LE MUSÉE IMAGINAIRE
I. Chefs-d'oeuvre du passé et public d'aujourd'hui
II. Public populaire et public ouvrier
Troisième partie : LA CONSCIENCE CIVIQUE
I. Les feux croisés de Suresnes
II. Sénateur contre metteur en scène
III. L'engagement politique et le théâtre de la conscience
IV. Les rôles archétypes
Quatrième partie : LA TRAGÉDIE DE NOTRE TEMPS
I. L'Homme et la Guerre
II. Le stalinisme
III. Le Pouvoir et la Tyrannie
IV. L'Argent : le Capitalisme
V. Le Pouvoir gaulliste
VI. La guerre d'Algérie ; le Fascisme
VII. La guerre atomique
VIII. L'Homme devant le Pouvoir
Cinquième partie : LA MORT DE L'IDÉALISME
I. Théâtre idéaliste et théâtre matérialiste
II. La critique de gauche : « Théâtre Populaire »
III. La critique de l'idéologie
Conclusion
Bibliographie
I. L'instrument scénique
II. Un théâtre d'héritier
III. La Fête et la Culture
IV. La Résistance et la Démocratie culturelle
Deuxième partie : LE MUSÉE IMAGINAIRE
I. Chefs-d'oeuvre du passé et public d'aujourd'hui
II. Public populaire et public ouvrier
Troisième partie : LA CONSCIENCE CIVIQUE
I. Les feux croisés de Suresnes
II. Sénateur contre metteur en scène
III. L'engagement politique et le théâtre de la conscience
IV. Les rôles archétypes
Quatrième partie : LA TRAGÉDIE DE NOTRE TEMPS
I. L'Homme et la Guerre
II. Le stalinisme
III. Le Pouvoir et la Tyrannie
IV. L'Argent : le Capitalisme
V. Le Pouvoir gaulliste
VI. La guerre d'Algérie ; le Fascisme
VII. La guerre atomique
VIII. L'Homme devant le Pouvoir
Cinquième partie : LA MORT DE L'IDÉALISME
I. Théâtre idéaliste et théâtre matérialiste
II. La critique de gauche : « Théâtre Populaire »
III. La critique de l'idéologie
Conclusion
Bibliographie
(Contribution de Grégory Haleux)
Index
dimanche 24 juillet 2016
Des navions
samedi 23 juillet 2016
Le Tenancier & Casanova
Vous connaissez le Tenancier : d’une équanimité à toute
épreuve, même qu’on pourrait prendre ça pour de la catatonie si l’on ne
remarquait pas la mobilité de ses yeux aux reflets intelligents. Toutefois
lorsqu’on lui présente un texte d’autofiction, il ne faut pas vous le cacher,
cela lui fait mal. À ce moment-là, il quitte se réserve naturelle et vitupère.
Il faut bien dire que cet afflux de textes inutiles qui paraissent à la pelle —
à la pelleteuse, même — a de quoi énerver lorsque l’on aime la littérature.
Souvent, on apprend que ces livres sont l’aboutissement d’une séance chez l’analyste.
On imagine que le spécialiste n’en pouvant plus des banalités qu’on a pu lui
répandre dans la trompe d’Eustache a dû se dire que ce serait une belle
revanche sur sa vie de merde en faisant partager les turpitudes de ses clients.
Je confirme, cher psychanalyste, vous avez une vie de merde et je ne l’envie
pas, surtout à la lueur des textes autofictifs. Ce ne doit pas être drôle tous
les jours. Cela dit, les lecteurs de ces vaticinations ont un moment l’impression
de jouer votre rôle, certes sans le canapé et l’argent ramassé en fin de
séance. Mais on voit bien que vous ne volez pas cet argent quand on lit ce qu’on
lit. Il y en a d’autres qui entreprennent d’écrire sans la sollicitation du psy.
Mettons les en garde ! Quitte à écrire sur sa vie inintéressante,
autant qu’elle soit écrémée d’abord par un spécialiste. À la grande époque, où
c’était franchement tendance, vous pouviez même vous passer de style. Précaution superflue, d'ailleurs :
beaucoup d’éditeurs se sont passés depuis longtemps de réviseurs et de
correcteurs, donc cela tombait bien.
Enfin, voilà où en était — en gros — la pensée de votre Tenancier chéri. Et puis, il est tombé sur un auteur qui a justement écrit sur les conseils de son médecin. Et là, il a bien fallu se dire qu’il existe des exceptions à l’autofiction comme :
Enfin, voilà où en était — en gros — la pensée de votre Tenancier chéri. Et puis, il est tombé sur un auteur qui a justement écrit sur les conseils de son médecin. Et là, il a bien fallu se dire qu’il existe des exceptions à l’autofiction comme :
Giacomo Casanova.
Mais quitte à avoir
affaire à un escroc, autant qu’il soit brillant.mercredi 20 juillet 2016
Jeu promotionnel où y'a rien à gagner
On pardonnera au Tenancier d'insister lourdement sur cette publication, mais l'éditeur est un handicapé dès lors qu'il s'agit de vanter ses productions. Ils sont quelques uns comme ça. Certaines mauvaises langues pourraient prétendre que cette paralysie serait méritée étant donné la teneur du présent recueil. Ils se trompent, bien évidemment. À une époque où on ne se prive pas de toucher le fond de bien des manières, il est rassurant de découvrir que cette course vers l'abîme peut se révéler ludique pour les auteurs et amusante pour les autres.
Enfin, traditionnellement depuis deux ans, on vous présentait des jeux estivaux : charades, mots croisés, devinettes, etc. Mais voilà, vous avez dû remarquer que votre Tenancier était occupé à déménager, emménager, se soigner et d'autres choses encore, ce qui l'a empêché de solliciter votre sagacité, désespérante puisque vous êtes plutôt incollables. On ne désespère pas de recommencer, peut être avant l'été prochain. En attendant, voici un jeu promotionnel... où il n'y a rien à gagner parce que l'auteur et l'éditeur sont fauchés.
Ci-dessous, vous trouverez un large extrait du livre. Saurez-vous retrouver le pseudonyme (et donc le texte) derrière lequel se cache votre Tenancier chéri ?
On vous prévient, c'est très con. Mais rien n'arrête le Tenancier, surtout lorsqu'il s'agit de se faire plaisir...
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