La publicité ambulante pour Burberry's-Chanel-Lancel me demande une
remise. Je lui dis que le prix de sa bague couvrirait largement la réparation
de ma porte ? Et de ma devanture |
lundi 6 février 2023
Une historiette de Béatrice
dimanche 5 février 2023
Jeu
Ah ces éditeurs populaires qui retouchent les couvertures pour les rendre aguichantes !
Mais, dites-moi, de quel film est tirée cette capture d’écran ? Facile, trop facile...
Mais, dites-moi, de quel film est tirée cette capture d’écran ? Facile, trop facile...
samedi 4 février 2023
C'est pas du boudin, c'est du frais
Votre Tenancier s’est adonné récemment à la promotion d’un livre (V., évoqué plus bas dans ce blogue) et, de fil en aiguille, s’est retrouvé au cinéma local à présenter la version restaurée de Nosferatu, concluant une Semaine Vampirique qui avait débuté par des lectures publiques en médiathèque. Bien entendu, lâché devant une assemblée de spectateurs surtout venus regarder le chef-d’œuvre de Murnau, il s'est agi de faire court, pas emmerdant et puis de tenir compte d’une volubilité qui tendait à devenir excessive : on n’avait pas causé en public depuis un bail. Cela s’est bien passé, merci, et l’on a ressenti une palpitation seulement au moment de quitter chez soi, mais guère à l’arrivée dans la salle. On a retrouvé avec un certain plaisir la verve rencontrée autrefois à vendre des livres, ce plaisir presque intime de l’argumentation préparée, guère taraudante, cela dit, rangée dans un coin, mais aisée à se ressouvenir dans le feu de l’action. Votre Tenancier chéri n’est pas un spécialiste des vampires. Comme lorsqu’il vendait en librairie, il demeure une sorte de touche à tout, montrant ses limites rapidement. Il convient d’en garder conscience. Cependant, aucune grosse connerie n’a été proférée (une petite boulette sur le nombre de victimes de la grippe espagnole, c’est tout). Et puis, le jeu des réminiscences, des anciennes lectures, m’a obligé à commander le bouquin de Kracauer, De Caligari à Hitler, que j’avais lu en diagonale, à la libraire, afin de prolonger la jouissance d’un grand film et d’explorer les malaises qu’il véhicule. Rien de bien émotionnant dans tout cela, seulement une suite de menus plaisirs, passés ou anticipés, apaisés. Votre Tenancier deviendrait-il un vieux sage ou, comme les rats de la mythique bassine, se fait une raison devant l’inéluctable en ménageant l’attente du mieux qu’il peut ? Quelques ronds encore, en attendant ?
vendredi 3 février 2023
mardi 29 novembre 2022
Où le Tenancier se goure, semble-t-il
Bien que votre
Tenancier se soit beaucoup intéressé à la science-fiction (il a tenu
une émission sur le sujet sur près d’une vingtaine d’années), il s’est
peu à peu éloigné du genre. Certes, de temps à autres, il lui arrive de
rédiger une histoire qui pourrait s’apparenter à cette littérature,
sachant par ailleurs qu’il ne la considère pas comme un genre, mais
plutôt un mode de narration. D’ailleurs, qui se préoccupe de connaître
la nature de ce qu’on lit, pourvu que cela remplisse sa mission (et
vous pouvez investir ce que vous voulez dans cette notion de « mission
») ? Je suis toutefois intrigué par l’usage que l’on assigne désormais
à la SF et le fait que certains de ses acteurs obéissent à l’injonction
de conforter la réalité, comme si, tout à coup la SF devenait un
laboratoire conjectural pour un secteur de Recherche &
Développement (mais après tout, la SF reprend certains archétypes de la
classe moyenne, y compris parfois la béatitude entrepreneuriale) et non
une littérature qui navigue surtout au large de notre contemporanéité,
possédant plus une valeur testimoniale que d’injonction « sociétale »
ou technologique. Il semble que votre Tenancier se goure. Ainsi,
n’est-il plus rare de voir fleurir des tables rondes dans les festivals
qui confrontent les thèmes plus ou moins classique de la SF au fait
social. Il devient intrigant de songer que l’on demande à cette
littérature une compétence et un point de vue là où d’autres champs
littéraires sont priés de ne pas fourrer leur nez, sans doute par
incompétences, alors que les auteurs en question possèdent sans nul
doute autant de conscience sociale et politique qu’un écrivain de SF
moyen. Le phénomène conserve toutefois un aspect anodin et même
sympathique, à rechercher perpétuellement une respectabilité ailleurs
que dans le monde des lettres, où son image s’est démonétisée (en
partie par sa faute, mais ceci est une autre histoire).
lundi 7 novembre 2022
V.
Votre Tenancier, certes, accorde peu
de soins à ce blog. Il faut
en trouver la raison à quelques occupations annexes qui le retiennent ailleurs
comme, par exemple, la confection d’une anthologie vampirique. On
espère
revenir à un peu plus de constance dans les temps à venir…
V.
Une anthologie vampirique préparée et présentée par Yves Letort
Une anthologie vampirique préparée et présentée par Yves Letort
Yves Letort Avant-propos
Benjamin Desmares Bloodkovski
Florent Liau
Heureux
les
affamés de justice
Jean-Hughes Oppel Aux
vampires anonymes
Céline
Maltère
Atalef
Patrick
Denieul
Au Club des
Chirurgiens
Sandrine
Scardigli La Marche
vers la longue nuit : une demi-étoile
Didier
Pemerle
Anesthésie,
ou Boire à la source
Taddeusz
Hiddinko
Considérations sur l'épieu
Chantal
Rabutin
Une
correspondance ferroviaire
Sylvain-René
de La Verdière Casus Belli
Dolmancé Gode
Dracula !
Léo Kennel VampireS de
craie
Pierre Laurendeau Végan, le
vampire qui n'aimait pas le sang
Nicolas Liau
Gris
des
épines
Fabienne Leloup Hologramme
Patrick Boman
L'innommable
vendredi 21 octobre 2022
Métaphysique du pilchard
Le plaisir de figurer dans certaine
publications réside
également dans le voisinage. Ainsi, votre Tenancier figure au sommaire
du
numéro 3 de la revue Lard-Frit (nouvelle formule bi-fluorée) pas très
loin d’un
article que Jean-Pierre Bouyxou consacre à la revue Fascination dont on
aurait
tant aimé posséder la collection complète. Certes, d’autres
contributeurs ne
déméritent pas dans le cahier érotique, comme l’évocation de la
collection La
Brigandine, par Vincent Roussel... Bref, avec l’âge, le Tenancier se
sent
polisson. Mais voilà, on peut vouloir, mais il faut pouvoir, on s’est
contenté
d’une modeste nouvelle : Métaphysique
du pilchard, exclue à juste titre du dossier érotique, car,
n’est-ce pas,
il en faut pour tous les goûts…
Lard-Frit n°3, à commander ici.
… et à ceux pour lesquels ce titre rappellerait de bons souvenirs, on peut se rafraîchir la mémoire là.
Lard-Frit n°3, à commander ici.
… et à ceux pour lesquels ce titre rappellerait de bons souvenirs, on peut se rafraîchir la mémoire là.
mercredi 12 octobre 2022
Une historiette de Béatrice
La mère et sa toute jeune fille dans
la boutique, déambulant et consultant avec délicatesse. L'une au rayon
sciences
humaines, l'autre devant la poésie. Puis le coin histoire de France,
longuement, et la littérature. Les beaux-arts, puis l'antiquité. Calme, silence, lecture. Et là, le relou qui entre en trombe avec son agitation et ses réflexions sur le « foutoir dans ces bouquineries ». |
vendredi 7 octobre 2022
samedi 1 octobre 2022
La nécrogène et autres miniatures
Votre Tenancier a vite adopté un mode
de publication désuet pour
ses nouvelles. En effet, il se soumet très souvent à la « prépublication »,
c’est-à-dire par les
périodiques, magazine ou revues, qui forment une sorte de banc d’essai
et une
possibilité de repentir pour une éventuelle et future édition en
volume. La
pratique se révélait courante par le passé, mais présente une tendance
à se
raréfier de par le fait que la presse n’héberge plus de fiction, ou
dans les
marges, locales ou très spécialisées. Ajoutons à cela que le soussigné
à de la
chance, celle de plaire à ses rédac’ chefs, au point que sa bibliographie se
trouve presque entièrement constituée de parutions en périodiques. Fort
heureusement, quelques volumes rassemblent ces textes, ce qui évite aux
amateurs
des récits du Fleuve,
par exemple, un infini travail de collationnement. L’ouvrage
ci-dessous compile des histoires de divers écrivains, publiées sur le
site
Les deux Zeppelins entre 2017 et 2018 et quelques une plus récentes. La
répugnance habituelle de votre Tenancier à confier ses fictions en
ligne fut
surmontée par la présence de quelques auteurs, au sommaire, qu’il
appréciait. Par
ailleurs, la règle selon laquelle on ne devait pas franchir une
certaine limite
de signes (pas plus de 2000) devenait une formidable stimulation au
terme de
laquelle il fournit dans cette période 59 récits, dont une trentaine
s’enchaînait
en feuilleton (non repris dans ce livre), 10 chroniques du Fleuve, etc.
Quelques textes ont été réédités depuis, révisés et développés de façon
plus
ample dans d’autres revues, voire dans un futur recueil. Toujours
est-il que le
site hébergeur, Les deux Zeppelins, était
devenu une formidable aubaine pour laisser courir le clavier sur courte
distance, un peu comme un test d’effort. On ne recommandera jamais
assez ce
type d’exercice qui mène à la concision, à l’économie de mots, au sein
d’une
tendance au délayage que procurent les facilités du traitement de
texte. Hélas,
il semble que le site ne publie plus que de façon sporadique, son
maître d’œuvre étant
accaparé par sa profession et une vie de famille (quelle idée !). Ainsi,
tout de même,
un court récit de votre serviteur parut en ligne en 2022, que l’on
retrouvera d’ailleurs
dans ce volume, également. L’exercice, profitable, confortait le goût
de votre
Tenancier pour la concision et qu’il emmagasinait par la même occasion
un
certain nombre de nouvelles à développer. Certaines n’ont toujours pas
été
revues.
Voici la liste des histoires de votre serviteur qui y figurent :
— Les tourbières, repris et augmenté in revue L’Ampoule n° 6, Ambarès-et-Lagrave, 2019 — Récit du Fleuve
— La
créature, repris,
augmenté et illustré par Céline Brun-Picard in revue
L’Ampoule n° 5,
Ambarès-et-Lagrave, 2019 — Récit du
Fleuve
— Les
artefacts — Récit du Fleuve
— Le
pyroscaphe — Récit du Fleuve
— Les
enfants morts — Récit du
Fleuve
— La
fièvre, repris et augmenté in
Le Novelliste n° 5, Tourcoing,
2021 — Récit du Fleuve
— L’îlot — Récit
du
Fleuve
— La
pluie — Récit du Fleuve
— Le
pont — Récit du Fleuve
— Les
bocaux, repris in revue Amer n° 9,
2021 — Récit du Fleuve
— Du
dressage des enfants
— Introduction
— Du refus
— Des maladies
— De la sélection
— De l'ennui
— De la contrainte
— De la terreur
— Du conditionnement
— De la punition
— De l'hyperactivité
repris et augmenté sous le titre « Diverses
propositions afin de parer au fléau infantile, par
un citoyen inquiet »
in revue L’Ampoule n° 9, Ambarès-et-Lagrave, 2021
—
Rapport remis à M. Edward Heath sur les événements de Wallington
le 23
février 1972,
— L’effet
Kowalski
— Les
gens
— Apparition
de brune matinale
— Mais
ils sont tout petits !
— Manifeste
pour un cinéma d’horreur écologique,
— Mémoire
sur la migration des parapluies en zone boréale,
hommage à John T. Sladek
— Robert
— Un crachat — Récit du Fleuve
(paru en 2022)
Voici la liste des histoires de votre serviteur qui y figurent :
— Les tourbières, repris et augmenté in revue L’Ampoule n° 6, Ambarès-et-Lagrave, 2019 — Récit du Fleuve
in revue L’Ampoule n° 9, Ambarès-et-Lagrave, 2021
vendredi 30 septembre 2022
48 dédicaces modèles pour tous les usages
Renouons avec nos annonces, négligées
depuis bien longtemps, en vous signalant les contributions (à six
reprises) de votre cher Tenancier à l'ouvrage suivant :
Ajoutons que cette collection est une
émanation des éditions Deleatur. En conséquence, votre Tenancier se
rengorge, pavane et a des chances de devenir insupportable.
Espérons que cet opuscule sera secourable à l'écrivain en panne sèche...
Espérons que cet opuscule sera secourable à l'écrivain en panne sèche...
mardi 20 septembre 2022
Ah, c'est vous, l'écrivain ?
Heureux possesseurs de téloche qui ne manquent jamais les reportages
sur les autheurs… Le Tenancier qui ne se sert de ce fenestron que pour réviser
ses classiques cinématographiques tombe parfois d’un coup de zapette fortuit sur
ce type d’intermède où l’on découvre l’écrivain, l’essayiste ou tout autre
clampin le nez dans son bouquin, ce qui le fait doucement rigoler. Pourquoi pas
avec une plume dans le postère ou changé en fildefériste ? Eh bien non, le
journaliste se croyant inspiré, soulignera par l’image que le type, là, a
bien rédigé le bouquin puisqu’il est en
train de le lire sous vos yeux, tant il s’avère que tout auteur passe son
temps à retourner vers des textes déposés chez l’éditeur un ou deux ans
auparavant après en avoir eu ras-le-bol en écrivant le mot fin et après une longue
période d’écriture et de révisions. On sait que ce genre d’image correspond au
vocabulaire d’un certain journalisme paresseux, au même titre que les
micros-trottoirs ou l’interview d’un syndicaliste policier fasciste (je m'essaye au pléonasme) après un fait divers
plutôt qu’une investigation sérieuse.
Nous resterons tout de même surpris le jour où l’on abordera ce genre de chose d’une manière différente.
Nous resterons tout de même surpris le jour où l’on abordera ce genre de chose d’une manière différente.
Inscription à :
Articles (Atom)