Que l’on possède une certaine
expérience dans le commerce n’empêche
pas de se faire piéger par les petits trucs et les appâts divers
disposés dans
le magasin. Le présent opuscule fait partie des « achats par
impulsion »,
pris au dernier moment sur la caisse du libraire au moment de régler.
Cela
établi, l’achat tient moins de l’incitation par une couverture assez
chouette
que par ce que le livre promet. D’autre part, je connais assez bien les
productions des éditions Allia, dont le catalogue contient un certain
nombre de
textes importants insérés dans une présentation à mes yeux
irréprochable. Donc,
oui, cette Peste à Naples m’intéresse,
comme toute relation d’épidémie (celle-ci en 1656, ce me semble) parce
que le
thème me fascine assez pour l’avoir abordé dans une de mes histoires,
tout en
prenant garde de ne pas en faire l'idée principale, mais un accident
relativement
lointain. Rien à voir avec la pandémie que nous avons subie tous, car
l’idée de
cette histoire remonte à six ou sept ans. Cela tient en réalité plus à
la lecture
du Décaméron qu’aux faits
contemporains, évitant accessoirement la prose du glandu ordinaire en
temps de
confinement. Cette longue nouvelle ne sera vraisemblablement publiée
qu’en 2024.
Nous verrons.
Revenons à ce bref ouvrage, 64 pages dans un format de 10X14cm : je ne connais pas du tout Gustaw Herling et la lecture en ligne de sa biographie en rentrant à la maison m’a confirmé dans mon choix (et donc ma fidélité à Allia) et un peu dans une certaine frustration d’être passé à côté depuis autant de temps, du moins lorsque je travaillais en librairie. Le format de cette publication prêtera bien à une découverte à peu de frais en même temps que cela satisfera mon « intérêt épidémique ». Mais puisque le récit est achevé, pourquoi y retourner en lisant quelque chose a posteriori ? Et le plaisir, qu’en faites-vous ? Et qui vous dit que je n’ai pas envie d'y revenir même si, au bout du compte, je ne tirerais aucun profit de cette lecture pour une future histoire. Cela arrive : on lit sur un sujet et l’on en tient peu compte ou l’on se convainc qu'il s’est éteint par l’abondance et que l’on ne peut plus y revenir, ou par désintérêt, avec le temps. Et puis, je bouquine rarement « utile », mais souvent pour m’imprégner.
Qui dit « achat par impulsion » infère qu’il y eut un autre livre dans l’affaire, une acquisition raisonnée et prévue. Ce sera sans doute le sujet du prochain billet de cette rubrique.
Gustaw Herling : La Peste à Naples, relation d’un état d’exception — Allia, 2022
Revenons à ce bref ouvrage, 64 pages dans un format de 10X14cm : je ne connais pas du tout Gustaw Herling et la lecture en ligne de sa biographie en rentrant à la maison m’a confirmé dans mon choix (et donc ma fidélité à Allia) et un peu dans une certaine frustration d’être passé à côté depuis autant de temps, du moins lorsque je travaillais en librairie. Le format de cette publication prêtera bien à une découverte à peu de frais en même temps que cela satisfera mon « intérêt épidémique ». Mais puisque le récit est achevé, pourquoi y retourner en lisant quelque chose a posteriori ? Et le plaisir, qu’en faites-vous ? Et qui vous dit que je n’ai pas envie d'y revenir même si, au bout du compte, je ne tirerais aucun profit de cette lecture pour une future histoire. Cela arrive : on lit sur un sujet et l’on en tient peu compte ou l’on se convainc qu'il s’est éteint par l’abondance et que l’on ne peut plus y revenir, ou par désintérêt, avec le temps. Et puis, je bouquine rarement « utile », mais souvent pour m’imprégner.
Qui dit « achat par impulsion » infère qu’il y eut un autre livre dans l’affaire, une acquisition raisonnée et prévue. Ce sera sans doute le sujet du prochain billet de cette rubrique.
Gustaw Herling : La Peste à Naples, relation d’un état d’exception — Allia, 2022