jeudi 30 avril 2020

Une historiette de Béatrice

Les gens lisent moins, non ?
Les jeunes ne lisent plus, hélas.
Et vous avez lu tout ça ?
Vous faites un beau métier.
Qui lit les classiques aujourd'hui ?
Et vous arrivez à vous y retrouver ?

mercredi 29 avril 2020

10/18 — Catherine Breillat : L'homme facile




Catherine Breillat

L'homme facile


n° 875

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume simple

120 pages (128 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1974
Achevé d'imprimer 5 juin 1974


(Contribution du Tenancier)
Index

lundi 27 avril 2020

dimanche 26 avril 2020

Le Tenancier prend position (et ce n'est pas celle du missionnaire...)


Bravo, Tenancier !

Une historiette de Béatrice

Allo, c'est pour savoir si vous pouvez livrer un livre à Seignosse, ah mais la poste non, je vous explique c'est pour son anniversaire et mon père aime trop les livres, et c'est ce mardi en fait son anniversaire, je voulais savoir si vous pouvez avoir ce geste commercial en fait.

samedi 25 avril 2020

Lectures du tenancier

Rien de récent (ou si peu), et comme ça lui chante.


 « Un ami parisien m’a téléphoné à la fin novembre 1974. Il m’a dit que Lotte Eisner était très malade et allait sans doute mourir. J’ai répondu : cela ne se peut pas. Pas maintenant. Le cinéma allemand ne peut pas encore se passer d’elle, nous ne devons pas la laisser mourir. J’ai pris une veste, une boussole, un sac marin et les affaires indispensables. Mes bottes étaient tellement solides, tellement neuves, qu’elles m’inspiraient confiance. Je me mis en route pour Paris par le plus court chemin, avec la certitude qu’elle vivrait si j’allais à elle à pied. Et puis, j’avais envie de me retrouver seul.
Mon journal de marche n’était pas destiné à être lu. Aujourd’hui, quatre après, quand j’ai repris ce petit carnet de notes, il m’a ému d’étrange manière, et le désir de le faire lire à d’autres m’a aidé à surmonter la gêne de cette mise à nu devant les regards étrangers.
Seuls quelques passages très intimes ont été supprimés.

W.H. »

On s’expliquera ou non les profondes raisons d’un périple aussi singulier. Werner Herzog, retourne à l’errance qui transparaît si tôt chez les Romantiques allemands, doté du même sens du paysage traversé et perçu dans ses infimes palpitations. Ce « voyage d’hiver », de rédemption, cette sorte de pèlerinage miraculeux dans une contrée à l’hostilité souterraine, reste à mes yeux un grand texte sur le voyage… En ce sens, il reprend l’extrême sensibilité des vagabondages du Romantisme, dans un pays hostile, bien souvent dans une forme passive : froid, grésil, pluie drue, chiens méfiants, population mutique au passage du vagabond, qui n’hésite pas à fracturer les portes des maisons vides pour trouver un abri pour la nuit. On sait bien — on s’y attend — que demander un hébergement serait vain. Ces quelques pages constituent un moment miraculeux au milieu de toute la littérature frelatée autour du voyage et son moralisme spectaculaire. Sans doute y retrouve-t-on l’obstination d’un Aguirre dans cette progression sur une terre ingrate et froide, on y découvre également une sensibilité exceptionnelle…


Pour un extrait, allez donc voir ici  

jeudi 23 avril 2020

Une historiette de Béatrice

Il arbore sa plus éclatante suffisance. Son amie, visiblement dans son élément entre ces murs, essaie de partager ses enthousiasmes. Mais il connaît, il a lu, et depuis longtemps. Elle continue de chiner, savourant chaque lecture. Elle lui montre son choix, tu as vu ? Pffff, tout le monde connaît ça. Elle sourit. Tu t’ennuies ?