jeudi 1 janvier 2015

2015

Pour la nouvelle année, le Tenancier a le plaisir de vous présenter tous ces vieux :


 Allez, bonne année quand même, hein...

5 commentaires:

  1. On ne (re)connaît que deux de vos meilleurs vieux, mais on sent bien l'idée générale.
    Bons baisers à vous, Mister T.

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  2. Où est le bec ? À Sens ?
    — Yo ! (Luc, il nie…)

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  3. Merci, Georgie Boy, j'ai identifié le gnolgui central. Je ne le connaissais pas. J'ai décidé de ne pas le connaître davantage à l'avenir. Tout va bien.

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  4. Comme je fais un brin d'insomnie, Monsieur Pop, je m'occupe à vous répondre un brin : le sieur central est un garçon qui a des petits problèmes — sûrement — avec la notion de fiction ou de figure rhétorique puisque, lors d'un échange houleux sur un réseau social, je lui déclarai que, du côté critique il était un peu « petite bite », ce à quoi il me proposa de me présenter son organe pour vérifier. On vous renseignera sur le compte du Tenancier en vous indiquant que sa concupiscence ne le porte pas à ces extrémités-là, bien qu'au jour de sa déclaration et sur la foi d'une application littérale de sa pensée cela ne l'eût point trop fait de mal. Vous voyez qu'il reste encore des voies royales au registre poétique, registre auquel ce folliculaire se prête à se penser esthète en m'imposant la citation la plus cucul de Paul Celan à propos de la Shoah. On peut être poète et avoir des pannes et il serait dommage qu'un quidam prennent ce vilain crapaud pour un diamant. Point de crapaud, point de diamant au jour de cette citation calamiteuse dont vous me pardonnerez qu'elle me soit échappée sans regret, mais un bon vieux sac de boulets délivrés sûrement par les Charbonnages de France. Lui aimait. On pouvait croire à un acte pervers — j'ai bien la série des Angélique dans ma vidéothèque, hein... — je crains plutôt que sa sensibilité poétique soit égale en définitive à la justesse critique dont il fait preuve, à la différence que si vers est cucul, ses articles sont d'un chiatique à faire pleurer les statues. La chose serait bénigne (bien que catho, n'est pas Bossuet qui veut) en somme si ce farceur ne portait en sautoir une sorte de "judéophilie" inspirée par Bloy tout en proclamant à travers sa prose mystagogique son intérêt tant pour les jeunes cadors que les vieilles lunes de la pensée réactionnaire, allant pour ces derniers nous ressortir les considérations rances d'un Abel Bonnard au prisme d'une supputation moderniste qui, euh... sent le vieux garçon qui a fait sa bibliothèque adolescente dans les vieux Historia des années 70 du tonton. Abel Bonnard, alias Abetz Bonnard, alias « La gestapette », pensionnaire de Sigmaringen ! du nanan pour notre « intellectuel » * dont le listage de ses critiques ressemble parfois à un mur de boudoir de l'Hôtel du Parc. Je persifle, je persifle, mais je suis sûr que c'est un bon bougre puisqu'il me fait rigoler avec ses fards de marquise quand on le conteste, et moi, quand on me fait rire... A ce moment le petit garçon rejaillit, on le sent tout malheureux, le bout de chou, de ne pas être entendu, et il va même jusqu'à vous sommer de lui faire une explication de texte de ses critiques, histoire de vérifier si vous avez compris sa prose amphigourique dans les moindres recoins. Mais quelle peine de le décevoir par un laconisme forcé non par notre paresse, mais par la brusque anomie qui nous prend au pied d'une logorrhée interminable qui nous ferait croire à une écriture pathologique ! Tel n'est pas le cas, je vous rassure.
    C'est seulement que c'est chiant.
    Bref, çui-là, je l'adore. Il voulait me péter la gueule, paraît-il, à une époque. Je me demande si je ne préfère pas cette perspective plutôt que l'idée de devoir le lire encore...
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    * : Guillemets pour rappeler l'origine Dreyfusarde de l'adjectif, ce qui serait plutôt un compliment (nan, je déconne...)

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  5. Le Tenancier réalise tout juste après qu'il ne faut pas jouer avec les vœux et que ceux-là étaient tellement pourris que ça a dû rejaillir sur la suite.
    Il vous demande pardon.

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