Les Petits
Chaperons
rouges
Angers — Éditions Deleatur, 1995
Plaquette 7,5 X 10,5 cm, 16 pages, dos agrafé, couverture à rabats, pas de mention de tirage
Achevé d'imprimer en octobre 1995 sur les presses de Deleatur pour le compte de quelques croqueurs de galettes
Le Tenancier : On devine sans peine la patte de l’auteur derrière ce conte anonyme et le plaisir de son fils lors de sa lecture ! Les Petits Chaperons rouges vus comme un problème de science naturelle et d’équilibre des espèces… J’ai particulièrement apprécié la mention de la « cellule de crise », concept un peu démodé, désormais, mais qui fleure bon les années 1990 où on l’employait à tout propos. On aimerait bien revoir ce conte avec des illustrations ad hoc, et même autant d’éditions que d’illustrateurs (j’ai une liste en tête !), mais les frais seraient élevés.
Pierre Laurendeau : O Tenancier, oui ! Le destinataire premier des Petits Chaperons rouges (le même qu’Oli Bobo[1], et par ailleurs auteur dans cette collection) apprécia le conte détourné par son père…
J’avais vaguement le projet d’une série de contes déviés, mais la littérature jeunesse n’est pas mon fort… Lorsque je publiai, sous l’hétéronyme Pierre Charmoz, Les Contes de Ricou, une libraire spécialisée rejeta dédaigneusement le livre sous le prétexte qu’il ne s’agissait pas de « vrais contes ».
Les Petits Chaperons rouges existent en version numérique, avec de très belles illustrations d’Émilie Harel (Le Polygraphe éditeur), qui illustra également Oli Bobo et un conte écrit exprès pour elle, Petit Ogrebio, l’histoire d’un ogre végétarien confronté aux affreux Ogéhem. Ce dernier devait paraître chez Naïve, l’éditrice de l’époque aimant beaucoup les dessins d’Émilie… mais finalement nettement moins le côté acidulé et disruptif du texte ! Ces deux contes sont également disponibles en version numérique (Le Polygraphe).
[1] Numéro 9 de cette collection.
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