Affichage des articles dont le libellé est Cinoche. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Cinoche. Afficher tous les articles

jeudi 10 janvier 2019

Où le Tenancier est fier de sa fille

Le Tenancier, à une époque ou le népotisme et le favoritisme font rage, ne voit pas pour quelle raison il se priverait d’en faire autant. C’est donc avec une certaine fierté qu’il vous présente un court-métrage de sa fille et qu’il vous enjoint sans plus tarder à montrer votre approbation (mais on ne vous force pas, on vous suggère !).
Merci.


mardi 28 août 2018

Esprit d'escalier

Et tout à coup, en repensant au billet précédent, le Tenancier songe à 2001, l’Odyssée de l’espace.

jeudi 23 août 2018

Un expert éminent

C’était l’époque des vidéocassettes et du doigt en embuscade sur le magnétoscope pour déclencher l’enregistrement sans choper la pub. Nous visitions alors un expert en série télé qui nous prodigua l’aumône du visionnage d’un extrait en exclusivité où, un personnage en scaphandre sortait d’échafaudages. Ceux-ci, après un suspense insoutenable entretenu par le maître des lieux, se révélèrent quelques bribes, non habillées par les effets spéciaux, d’un film de SF, dont notre cicérone ne manqua pas de souligner le budget pharaonique (énoncé avec le phrasé d’un bonus de blockbuster : incrédibeule !). De sartrien, il en possédait le regard, résultat hasardeux du magnétoscopage, qui veillait à la fois sur la télécommande et les pages de Téléstar. Une pièce de son appartement était emplie de rayonnages métalliques, garnis eux-mêmes de cassettes vidéo, alignements noirs comme une bibliothèque de Borniol. Ainsi, l’on nous y enseigna l’existence de séries télévisées complètes que ce vieux garçon énumérait pour notre édification de béotien tout en nous versant un alcool infect… On peut rester vieux garçon même en couple, le cas se révélait ici. Au moins, le compagnon s’annonçait moins turbulent, plus aimable. Inchangés, les clichés confèrent désormais à l'expert une aura attristée, comme l’expression d’un naufrage. Au fait, la boisson était réellement dégueulasse. Le bar, érigé dans un coin de la salle à manger, ressemblait à celui d’une paillote illégale, celle que l’on trouve généralement près de la bouche du collecteur, pas loin de la baraque à frites. Je ne peux plus voir une bouteille de Malibu sans y penser. Le garçon vivait avec sa maman, dans un rapport que l’on peinerait à songer qu’il fut de bonne intelligence, faute de son ingrédient essentiel. On ne rend jamais assez hommage aux mères, même si les rejetons y reportent leurs turpitudes. C’était ici le cas. Le Tenancier, un peu vicelard, demanda au garçon s’il avait regardé la série complète des cassettes de Dallas qui occupait un sacré pan de mur de la salle à manger. Que non, se récria-t-il, c’était pour sa maman… L’expert continua ses énumérations, nous abreuva de projets cinématographiques et télévisuels à coups de millions de dollars de budget. Ainsi endurai-je la logorrhée, dont le vocabulaire allait devenir la matière des bonus des DVD de films à deux balles : même la machine à café y était incroyable de talent. Du coin de l’œil, l’alignement des vidéos de Dallas formait une masse ironique dans la lumière déclinante. Du bourdonnement de notre hôte émergeaient encore des superlatifs, l’engourdissement gagnait. Le soleil d’hiver posait son glacis sur la toile cirée. Je m’ennuyais, ne trouvant aucun livre sur lequel détourner mon attention ; le journal télé ne comptait pas. Autour de moi, on s’intéressait, on s’extasiait et, pour ma détresse, on en redemandait. Du malheur d’avoir été poli et, surtout, mal assorti…
Quelques jours plus tard, un réalisateur que j’appréciais pour sa la parole rare et précieuse, passa à la librairie où je travaillais et cette apparition me fit méditer sur le bonheur de se camper parfois au bon endroit, et sur l’intelligence.
La chance, en tout cas, ça va, ça vient.

lundi 14 mai 2018

mercredi 11 avril 2018

Tiré à part

Sans être concierge, on peut avoir l'esprit d'escalier. Ainsi, l'évocation de l'émission Apostrophe au dernier billet (resté jusqu'alors dans les limbes des publications du blog Feuilles d'automne en juin 2009), évoqua irrésistiblement à mon esprit, et par comparaison, la remarquable série d'émissions Un Siècle d'Écrivains, de Bernard Rapp. De cette remembrance je tirai le nom de son inspirateur et le fait qu'il fit quelques films qui eurent une réception parfois mitigée mais cependant point dégradante. De cette petite production, le libraire ne saurait s'abstenir de rappeler que Rapp fit Tiré à Part, histoire d'une machination autour d'un livre, fabriqué à partir d'un faux authentique, à moins que ce ne soit l'inverse. On y voit Terence Stamp incarner un ex agent de renseignement gagnant sa vie dans l'édition et rendre parfois service à ses anciens collègues (court passage où l'on évoque la fabrication d'un faux texte de Lawrence, par exemple). L'on voit également la composition d'une ouvrage sur une linotype. On se passera ici d'une description détaillée du fonctionnement de la machine. On poussera le curieux à se reporter au film pour cela, même si l'on sera privé d'une explication technique.

Cette histoire de machination pour perdre un écrivain ayant commis un crime trente ans auparavant ne doit pas nous faire oublier que le rôle principal est tenu par le livre, également moteur de l'action. Rapp continuait ici d'exprimer sa passion pour ce monde qui, à mon avis le lui rendit bien mal. En tout cas, la nouvelle de sa disparition ne fut guère reçue comme il l'aurait fallu, tant par ses collègues journalistes, que par le monde du livre. Ce billet est une contribution brève et modeste au souvenir d'un amoureux du livre qui sut souvent me faire plaisir à travers les émissions qu'il produisit et par ce film que je revois de temps en temps avec quelque plaisir.
(Bande annonce ici.)

lundi 26 février 2018

Devinette cinématograhique

Grégory nous propose une nouvelle énigme à partir du photogramme ci-dessous :


— Dans quel film voit-on ce livre recouvert d'un papier journal ?

— Et à quelles conséquences étonnantes aboutit la découverte de cette pratique hautement — à moins que le Tenancier me contredise —bibliophilique ?

Eh bien non, Grégory, ce n'est pas trop bibliophilique, ce sera l'occasion d'en causer dans un prochain billet... En tout cas, on vous convie à répondre, si vous trouvez, dans les commentaires de ce présent billet. Le Tenancier a séché, ce qui ne semble pas le cas de ce lecteur-là.

lundi 19 février 2018

Devinette cinématographique

Vous connaissez George, vous qui fréquentez ce présent blogue et surtout celui dont il s'occupe de temps à autre, c'est-à-dire pas trop souvent en ce moment, ce que nous regrettons... donc, je disais : vous connaissez George, dès qu'il s'agit de jouer, il frétille de partout. Enthousiasmé par la proposition de Grégory dans notre précédent jeu, voici qu'il nous propose à son tour de deviner de quel film sont tirées ces images, volontairement altérées pour vous compliquer un peu l'existence.





Votre Tenancier a trouvé et George n'a rien trouvé de mieux que s'exclamer  : 
Je me disais bien que c'était trop facile...
Vous savez quoi ? Eh bien le George, le Tenancier l'aime quand même.

Comme d'habitude, fournissez la réponse dans les commentaires...