Entrerons-nous aussi dans la nuit les yeux ouverts ?
dimanche 18 septembre 2016
samedi 17 septembre 2016
Bout de Cévé & titres inspirés
De 1982 à 2000 (avec des interruptions) votre Tenancier à
tenu une émission sur la SF, sur Radio Libertaire, dont le titre a parfois changé. Il y a eu, entre autres :
— Vous Avez Dit BigeardMais, au fond, c’était toujours la même émission.
— Bienvenue Chez Les Maîtres Du Monde
— Les Gros Niquent Les Martiennes.
10/18 : Le Deux — Revue d'Esthétique 1980. 1/2
Le
Deux
Revue d'esthétique 1980. 1/2
n° 1393
Publié avec le concours
du Centre Naional de la recherche scientifique
et du Centre National des Lettres
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume sextuple
434 pages (448 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 3e trimestre 1980
Achevé d'imprimer :12 juin 1980
ISBN 2.264-00301-4
TABLE DES MATIÈRES
(Contribution du Tenancier)
Index
Revue d'esthétique 1980. 1/2
n° 1393
Publié avec le concours
du Centre Naional de la recherche scientifique
et du Centre National des Lettres
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume sextuple
434 pages (448 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 3e trimestre 1980
Achevé d'imprimer :12 juin 1980
ISBN 2.264-00301-4
TABLE DES MATIÈRES
Sommaire [7 — 9]
LE DEUX [11 — ...]
Marc Le Bot : Le corps double
Gilbert Lascault : Quelques jeux avec le deux
Alexandre Bonnier : Le tainsvouverre
Anne Cauquelin : Lettre à Marc Le Bot
Dominique Noguez : Plus ou moins de deux
Jacques Bertoin, Maurice Partouche : Colomb, la seconde rive
Marie-Domitille Porcheron-Fersing : Un dessin de Hans Bellmer et l'érotisme du dessin
Françoise Bonardel : Variations hermétiques
Charles Malamoud : La dualité, la mort, la loi. Note sur le nombre deux dans la pensée de l'Inde brâhmanique
Françoise Frontisi-Ducroux : Du simple au double
Christiane Rabant : Quelques lettres d'amour. Situation de la sublimation et du refoulement.
Ouliver Revault d'Allones : Beethoven et la hantise de l'unité
Daniel Charles : Le retour éternel du timbre
Michel Costantini : Dis, ou le cheminement du sujet
Jacques Guillerme : Notes sur quelques symétries spécieuses
René Passeron : Cain pleure
Catherine Thieck : Au bar des Folies-Bergères de Manet
Pierre Tilman : Il y a toujours un reste
François Molnar : Unum et duo
Anne Moeglin-Delcroix : Du couple au double
René Payant : Endre (d)eux
Florence de Mèredieu : Le corps jumeau
Hugh J. Silverman : Un égale deux, ou l'espaceautobiographique et ses limites
Muriel Gagnebin : La bisexualité psychiques dans les Têtes inverties de Thomas Mann
Suzanne Allen : L'entre-deux
Frank Curot : La dualité de l'espace et la théâtralité dans le Carosse d'or (Jean Renoir, 1953)
Conrad Libermann : Monstres doubles et jumeaux vrais
Christine de Bissy : Femme-fenêtre. Une alliance picturale
ACTUALITÉ
René Payant Constance Naubert-Riser, La création chez Paul Klee
Marc Le Bot : « Écrire et dessiner » (Colette Deblé. Mille fois dedans. 69 dessins accompagnés de deux entretiens avec Bernard Noël. Bibliothèque Obliques. 1979)
Maryvonne Saison : Gilbert Lascault. Écrits timides sur le visible
Dominique Noguez : Petites filles 1979
Jean-Clarence Lambert : Sur la bi-unité chez Iréna Dédicova
Marc Le Bot : Geneviève Monnier, le Dessin. Histoire d'un art
Catherine Mounier : Méphisto, ou le roman d'une carrière
Jean Perrot : Pour une histoire du romanesque
Gilbert Lascault : Compte rendu du « Petit Larousse de la peinture » [... — 432]
Annonce : Neuvième congrès international d'esthétique [433 — 434]
Collection 10/18 : Liste alphabétique des ouvrages disponibles [435 — 445]
LE DEUX [11 — ...]
Marc Le Bot : Le corps double
Gilbert Lascault : Quelques jeux avec le deux
Alexandre Bonnier : Le tainsvouverre
Anne Cauquelin : Lettre à Marc Le Bot
Dominique Noguez : Plus ou moins de deux
Jacques Bertoin, Maurice Partouche : Colomb, la seconde rive
Marie-Domitille Porcheron-Fersing : Un dessin de Hans Bellmer et l'érotisme du dessin
Françoise Bonardel : Variations hermétiques
Charles Malamoud : La dualité, la mort, la loi. Note sur le nombre deux dans la pensée de l'Inde brâhmanique
Françoise Frontisi-Ducroux : Du simple au double
Christiane Rabant : Quelques lettres d'amour. Situation de la sublimation et du refoulement.
Ouliver Revault d'Allones : Beethoven et la hantise de l'unité
Daniel Charles : Le retour éternel du timbre
Michel Costantini : Dis, ou le cheminement du sujet
Jacques Guillerme : Notes sur quelques symétries spécieuses
René Passeron : Cain pleure
Catherine Thieck : Au bar des Folies-Bergères de Manet
Pierre Tilman : Il y a toujours un reste
François Molnar : Unum et duo
Anne Moeglin-Delcroix : Du couple au double
René Payant : Endre (d)eux
Florence de Mèredieu : Le corps jumeau
Hugh J. Silverman : Un égale deux, ou l'espaceautobiographique et ses limites
Muriel Gagnebin : La bisexualité psychiques dans les Têtes inverties de Thomas Mann
Suzanne Allen : L'entre-deux
Frank Curot : La dualité de l'espace et la théâtralité dans le Carosse d'or (Jean Renoir, 1953)
Conrad Libermann : Monstres doubles et jumeaux vrais
Christine de Bissy : Femme-fenêtre. Une alliance picturale
ACTUALITÉ
René Payant Constance Naubert-Riser, La création chez Paul Klee
Marc Le Bot : « Écrire et dessiner » (Colette Deblé. Mille fois dedans. 69 dessins accompagnés de deux entretiens avec Bernard Noël. Bibliothèque Obliques. 1979)
Maryvonne Saison : Gilbert Lascault. Écrits timides sur le visible
Dominique Noguez : Petites filles 1979
Jean-Clarence Lambert : Sur la bi-unité chez Iréna Dédicova
Marc Le Bot : Geneviève Monnier, le Dessin. Histoire d'un art
Catherine Mounier : Méphisto, ou le roman d'une carrière
Jean Perrot : Pour une histoire du romanesque
Gilbert Lascault : Compte rendu du « Petit Larousse de la peinture » [... — 432]
Annonce : Neuvième congrès international d'esthétique [433 — 434]
Collection 10/18 : Liste alphabétique des ouvrages disponibles [435 — 445]
(Contribution du Tenancier)
Index
vendredi 16 septembre 2016
L'énigme de George
— Toc-toc.
— Qui est là ?
— Noémie.
— Noémie qui ?
(Comme d'habitude, votre réponse avec votre nom ou pseudo dans les commentaires...)
— Qui est là ?
— Noémie.
— Noémie qui ?
(Comme d'habitude, votre réponse avec votre nom ou pseudo dans les commentaires...)
jeudi 15 septembre 2016
Où l'on annonce une nouvelle énigme pour le lendemain, concoctée par George...
(... et le Tenancier vous prie de bien vouloir vous pencher dessus parce que, c'est pas pour cafter, mais c'était un peu la honte la dernière fois.)
George WF Weaver soumettant une énigme au Tenancier, lequel réfléchit sur la pertinence de la présenter sur le blog.
(Croquis sur le vif par Jean-Paul Laurens.)
Énigme
On sait (nous avons les chiffres !)
que nos énigmes ancien régime ont un certain succès. D’ordinaire, nous
réservons nos jeux pour l’été, mais comme celui-ci a l’air de durer... eh bien
nous nous sommes résolus à prolonger le plaisir.
Énigme
Lecteur, je m’annonce avec bruit,
Et sans jamais causer d’alarme ;
Pourtant l’effet qui me produit
Fait bien souvent verser des larmes.
Je me répète quelquefois,
Mais toujours dépourvu de grâces,
Et le plus séduisant minois
Fait par moi d’horribles grimaces.
Je fais goûter quelque plaisir ;
Un rien comme lui me fait naître ;
Et l’instant qui me donne l’être,
Tout aussitôt me voit mourir.
Mais il est temps que je finisse ;
Mon récit t’a rendu rêveur.
Courage, allons, mon cher Lecteur !
Bon… t’y voilà… Dieu te bénisse.
(Par M. de Beauchesne, Off de M.)
Elle est facile ! Si vous avez trouvé, comme d’habitude faites-en nous part dans les commentaires en indiquant votre nom ou à tout le moins un pseudonyme.
Énigme
Lecteur, je m’annonce avec bruit,
Et sans jamais causer d’alarme ;
Pourtant l’effet qui me produit
Fait bien souvent verser des larmes.
Je me répète quelquefois,
Mais toujours dépourvu de grâces,
Et le plus séduisant minois
Fait par moi d’horribles grimaces.
Je fais goûter quelque plaisir ;
Un rien comme lui me fait naître ;
Et l’instant qui me donne l’être,
Tout aussitôt me voit mourir.
Mais il est temps que je finisse ;
Mon récit t’a rendu rêveur.
Courage, allons, mon cher Lecteur !
Bon… t’y voilà… Dieu te bénisse.
(Par M. de Beauchesne, Off de M.)
Elle est facile ! Si vous avez trouvé, comme d’habitude faites-en nous part dans les commentaires en indiquant votre nom ou à tout le moins un pseudonyme.
mercredi 14 septembre 2016
Deux paragraphes tirés de « Livres dépravés », de Gilbert Lascault
L’ordre biblioclaste
Il est heureux que cette résistance du livre existe. Car la bibliocastie, la volonté d’abolir les livres est bien rarement un acte transgressif, subversif. Bien plus souvent c’est une politique du pouvoir, un coup de l’État, un maintien de l’ordre. Les empereurs (et, par exemple, Chi Hoang Ti), les fascistes (en Allemagne, au Chili), les Églises établies (l’Inquisition) adorent mettre les livres au feu et les écrivains au milieu. La biblioclastie s’organise alors souvent au nom d’un livre unique : Mein Kampf par exemple. On dit que la Bibliothèque d’Alexandrie fut incendiée par l’ordre de César (général et écrivain) ou, du moins, qu’il ne fit pas grand effort pour la sauver. Plus que d’autres, certains livres sont persécutés ; le manuscrit de Sade, les Journées de Florbelle, a été brûlé sur l’ordre du préfet de police Delavau.
Dans les pays les plus « civilisés », l’État et ses appareils répressifs et idéologiques n’ont que rarement besoin de brûler spectaculairement des livres. Ils préfèrent empêcher, par des contraintes économiques et avec la complicité tacite de bien des éditeurs, la publication et surtout la grande diffusion des ouvrages qu’ils jugent dangereux pour la classe dominante. Les éditeurs courageux qui veulent passer outre son souvent ruinés par des procès divers.
Contre la vénération du livre
Il convient donc de lutter pour la libre diffusion des livres contre les censures économiques et politiques, contre les autodafés. Mais, à l’intérieur même de ce combat, il n’est pas nécessaire de considérer n’importe quel livre avec une vénération fétichiste.
Regarder les librairies et bibliotèques comme des temples n’est nullement souhaitable. Il nous faut, au contraire, comprendre que la forme habituelle de nos livres est, dans une certaine mesure, liée à certains impératifs de ceux qui sont nos ennemis. Nous sommes en même temps hostiles à toute censure et irrespectueux à l’égard du livre tel qu’il existe.
Les producteurs de livres autres mettent le livre à l’épreuve ; ils le pervertissent et le faussent ; ils en font des usages contre-nature. Ils tentent de le libérer de sa forme traditionnelle. Ils sont avec le livre, pour lui.
S’ils jouent dangereusement avec sa structure, ils ne souhaitent nullement, pour la plupart, détruire les livres des autres. Ils n’en ont d’ailleurs pas le pouvoir et ne souhaitent pas le posséder. Leur biblioclastie est sans rapport avec celle des défenseurs de l’ordre.
Ils ne veulent pas, en général, changer un ordre contre un autre. Consciemment ou inconsciemment, ils sont les adversaires de tout ordre stable et c’est contre la stabilité des formes du livre que fonctionne leur pratique.
Titres des paragraphes de l’article :
— La muraille fragile et la résistance des livres
— L’ordre bibloclaste
— Contre la vénération du livre
— Les livres impénétrables
— Livres pourrissant, livres torturés
— Livres blancs et livres raturés
— A humument de Tom Philips
— La pagination en jeu
— Échapper au rectangle
— La forme du livre conservée et détournée
— À l’horizon
Gilbert Lascault : Livres dépravés, in : Écrits timides sur le visible — UGE, 10/18 (1978)
(Voir ici.)
Il est heureux que cette résistance du livre existe. Car la bibliocastie, la volonté d’abolir les livres est bien rarement un acte transgressif, subversif. Bien plus souvent c’est une politique du pouvoir, un coup de l’État, un maintien de l’ordre. Les empereurs (et, par exemple, Chi Hoang Ti), les fascistes (en Allemagne, au Chili), les Églises établies (l’Inquisition) adorent mettre les livres au feu et les écrivains au milieu. La biblioclastie s’organise alors souvent au nom d’un livre unique : Mein Kampf par exemple. On dit que la Bibliothèque d’Alexandrie fut incendiée par l’ordre de César (général et écrivain) ou, du moins, qu’il ne fit pas grand effort pour la sauver. Plus que d’autres, certains livres sont persécutés ; le manuscrit de Sade, les Journées de Florbelle, a été brûlé sur l’ordre du préfet de police Delavau.
Dans les pays les plus « civilisés », l’État et ses appareils répressifs et idéologiques n’ont que rarement besoin de brûler spectaculairement des livres. Ils préfèrent empêcher, par des contraintes économiques et avec la complicité tacite de bien des éditeurs, la publication et surtout la grande diffusion des ouvrages qu’ils jugent dangereux pour la classe dominante. Les éditeurs courageux qui veulent passer outre son souvent ruinés par des procès divers.
Contre la vénération du livre
Il convient donc de lutter pour la libre diffusion des livres contre les censures économiques et politiques, contre les autodafés. Mais, à l’intérieur même de ce combat, il n’est pas nécessaire de considérer n’importe quel livre avec une vénération fétichiste.
Regarder les librairies et bibliotèques comme des temples n’est nullement souhaitable. Il nous faut, au contraire, comprendre que la forme habituelle de nos livres est, dans une certaine mesure, liée à certains impératifs de ceux qui sont nos ennemis. Nous sommes en même temps hostiles à toute censure et irrespectueux à l’égard du livre tel qu’il existe.
Les producteurs de livres autres mettent le livre à l’épreuve ; ils le pervertissent et le faussent ; ils en font des usages contre-nature. Ils tentent de le libérer de sa forme traditionnelle. Ils sont avec le livre, pour lui.
S’ils jouent dangereusement avec sa structure, ils ne souhaitent nullement, pour la plupart, détruire les livres des autres. Ils n’en ont d’ailleurs pas le pouvoir et ne souhaitent pas le posséder. Leur biblioclastie est sans rapport avec celle des défenseurs de l’ordre.
Ils ne veulent pas, en général, changer un ordre contre un autre. Consciemment ou inconsciemment, ils sont les adversaires de tout ordre stable et c’est contre la stabilité des formes du livre que fonctionne leur pratique.
Titres des paragraphes de l’article :
— La muraille fragile et la résistance des livres
— L’ordre bibloclaste
— Contre la vénération du livre
— Les livres impénétrables
— Livres pourrissant, livres torturés
— Livres blancs et livres raturés
— A humument de Tom Philips
— La pagination en jeu
— Échapper au rectangle
— La forme du livre conservée et détournée
— À l’horizon
Gilbert Lascault : Livres dépravés, in : Écrits timides sur le visible — UGE, 10/18 (1978)
(Voir ici.)
mardi 13 septembre 2016
10/18 — Gilbert Lascault : Écrits timides sur le visible
Gilbert Lascault
Écrits timides sur le visible
n° 1306
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Esthétique »
Volume sextuple
398 pages (400 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 2e trimestre 1979
ISBN 2.264-00986-1
TABLE DES MATIÈRES
(Contribution du Tenancier)
Index
Écrits timides sur le visible
n° 1306
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Esthétique »
Volume sextuple
398 pages (400 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 2e trimestre 1979
ISBN 2.264-00986-1
TABLE DES MATIÈRES
Sommaire [7 — 8]
Pour une esthétique dispersée [9 — ...]
Contrepoint n° 1 : Événements de 1906
Sept petites vues sur la vue
Anecdotes de l'œil
Éléments d'un dossier sur le gris
Contrepoint n° 2 : « Le bout de l'horribulaire »
Aventures d'une horizontale
Contrepoint n° 3 : Potirons et champignons du saint
Tableaux-tables de Steinberg
Contrepoint n° 4 : Les yeux noisette
Livres dépravés
Contrepoint n° 5 : Une sorte d'anéantissement général
Rideaux et spectacles
Contrepoint n° 6 : La fureur d'un enfant
De quelques problèmes formels posés par certains objets
Contrepoint n° 7 : Un chiffre
« L'usage du nécessaire »
Contrepoint n° 8 : Krishnamurti ; un ivrogne
Un peintre kleptomane
Contrepoint n° 9 : L'oreille coupée d'Arras
La pensée sauvage en acte
Contrepoint n° 10 : Éloge de la taupe
Villes miniaturisées
Contrepoint n° 11 Le troupeau de l'ethnologue
L'Égypte des égarements
Contrepont n° 12 : Le discours de l'Annoncier
Fernand Léger et l'anti-récit
Contrepoint n° 13 : Les peurs du lion
Lettres figurées : alphabet fou
Contrepoint n° 14 : Sucre de pastèque
Le cuisinier, l'art et la mort
Contrepoint n°15 : Un texte, pour moi, incompréhensible
Art Ensor / Hareng saur
Contrepoint n° 16 : Les enflures de l'écriture
L'alimentaire dans l'art américain récent
Ratatouille de mots et d'images
Sucres d'art
Contrepoint n° 17 : Comptines
Onze figures de la mort
Contrepoint ,° 18 : Fantômas, évidemment
De « L'empire des sens »
Contrepoint n° 19 : Le secret de la femme 100 têtes
Corps marqués
N + 1 banalités sur le maquillage
Contrepoint n° 20 : La peinture et ses comptes
Petit abécédaire du vêtement
Gnoli : peinture et vêtement
Contrepoint n° 21 : Au dos d'une « série noire »
La fête foraine
Contrepoint n° 22 : Dariole et fanchonettes
Machines assez peu célibataires
Contrepoint n° 23 : « ... qui vient de Trébizonde »
Elle est rouge, la petite fleur bleue
L'automne des cerfs-volants
Nuage
Le jaune d'œuf et le soleil
Contrepoint n° 24 : République La Pas D'erreur
Onze bribes de bestiaires à peu près contemporains
Contrepoint n° 23 : Le billet de Gustave
Les petites énergies et la puissance timide
Poubelle blues
Notes [... — 398]
Pour une esthétique dispersée [9 — ...]
Contrepoint n° 1 : Événements de 1906
Sept petites vues sur la vue
Anecdotes de l'œil
Éléments d'un dossier sur le gris
Contrepoint n° 2 : « Le bout de l'horribulaire »
Aventures d'une horizontale
Contrepoint n° 3 : Potirons et champignons du saint
Tableaux-tables de Steinberg
Contrepoint n° 4 : Les yeux noisette
Livres dépravés
Contrepoint n° 5 : Une sorte d'anéantissement général
Rideaux et spectacles
Contrepoint n° 6 : La fureur d'un enfant
De quelques problèmes formels posés par certains objets
Contrepoint n° 7 : Un chiffre
« L'usage du nécessaire »
Contrepoint n° 8 : Krishnamurti ; un ivrogne
Un peintre kleptomane
Contrepoint n° 9 : L'oreille coupée d'Arras
La pensée sauvage en acte
Contrepoint n° 10 : Éloge de la taupe
Villes miniaturisées
Contrepoint n° 11 Le troupeau de l'ethnologue
L'Égypte des égarements
Contrepont n° 12 : Le discours de l'Annoncier
Fernand Léger et l'anti-récit
Contrepoint n° 13 : Les peurs du lion
Lettres figurées : alphabet fou
Contrepoint n° 14 : Sucre de pastèque
Le cuisinier, l'art et la mort
Contrepoint n°15 : Un texte, pour moi, incompréhensible
Art Ensor / Hareng saur
Contrepoint n° 16 : Les enflures de l'écriture
L'alimentaire dans l'art américain récent
Ratatouille de mots et d'images
Sucres d'art
Contrepoint n° 17 : Comptines
Onze figures de la mort
Contrepoint ,° 18 : Fantômas, évidemment
De « L'empire des sens »
Contrepoint n° 19 : Le secret de la femme 100 têtes
Corps marqués
N + 1 banalités sur le maquillage
Contrepoint n° 20 : La peinture et ses comptes
Petit abécédaire du vêtement
Gnoli : peinture et vêtement
Contrepoint n° 21 : Au dos d'une « série noire »
La fête foraine
Contrepoint n° 22 : Dariole et fanchonettes
Machines assez peu célibataires
Contrepoint n° 23 : « ... qui vient de Trébizonde »
Elle est rouge, la petite fleur bleue
L'automne des cerfs-volants
Nuage
Le jaune d'œuf et le soleil
Contrepoint n° 24 : République La Pas D'erreur
Onze bribes de bestiaires à peu près contemporains
Contrepoint n° 23 : Le billet de Gustave
Les petites énergies et la puissance timide
Poubelle blues
Notes [... — 398]
(Contribution du Tenancier)
Index
jeudi 8 septembre 2016
Et si vous croyez que c'est facile d'alimenter un blog comme celui-ci...
(Pause)
Le Tenancier et ses amis préparant la suite des billets du blog
(Allégorie gentiment fournie par M. Ilia Efimovitch Répine, merci p’tit gars…).
mercredi 7 septembre 2016
10/18 — Philip K. Dick : Ubik
Philip K. Dick
Ubik
Traduit de l'américain par Alain Dorémieux
n° 3034
10/18
Union Générale d'éditions
Domaine étranger
Dirigée par jean-Claude Zylberstein
(Robert Laffont, 1970 pour la traduction française ; Philip K. Dick, 1969)
Brodard & Taupin — La Flèche (Sarthe)
Dépôt légal : février 1999
Nouveau tirage : octobre 2003
288 pages
(Photo G. de Rémusat.)
Ubik
Traduit de l'américain par Alain Dorémieux
n° 3034
10/18
Union Générale d'éditions
Domaine étranger
Dirigée par jean-Claude Zylberstein
(Robert Laffont, 1970 pour la traduction française ; Philip K. Dick, 1969)
Brodard & Taupin — La Flèche (Sarthe)
Dépôt légal : février 1999
Nouveau tirage : octobre 2003
288 pages
(Photo G. de Rémusat.)
mardi 6 septembre 2016
Robida, l'Exposition universelle de 1900 et la Gazette du Vieux Paris
Il n’aura peut être pas échappé
aux rescapés qui fréquentent encore ce blog la petite série
bibliographique
autour de la Gazette du Vieux Paris publiée
ici même, chronique bien laconique puisqu’on s’est contenté de
présenter le
premier plat de chacun de ces fascicules. Seul le titre donnait une
indication
du contenu, et seul le « tag » en fin de billet vendait la
mèche en
délivrant le nom de Robida. Il est temps ici d’en dire plus, et d’en
dire
beaucoup…
L’Exposition universelle de 1900 à
Paris est l’occasion pour Albert Robida, célèbre illustrateur et
humoriste, de
réaliser un projet qui semble lui tenir à cœur : reproduire le
vieux Paris
sur l’île de la Cité. Cette idée éclot à l'occasion de l'Exposition universelle... Toute une portion de la Seine lui est consacrée,
très
exactement sur le quai Debilly (actuellement : avenue de New
York), entre
la passerelle Debilly et le pont de l’Alma. Cette reconstitution
pittoresque
mérite qu’on y regarde de plus près :
« Sur le quai Debilly, en partie sur la berge et en partie sur la Seine, entre le pont de l’Alma et la passerelle des Armées de terre et de mer se déroulent sur près de 300 mètres d’étendue les constructions du Vieux paris. Situé en face des palais divers du Champ-de-Mars, il présente au regard une longue file de monuments et d’édifices, projetant dans le ciel et reflétant dans la Seine des tours, des tourelles, des clochers et des clochetons étagés par-dessus les toits. Le Vieux Paris est une véritable petite ville, couvrant un espace de 6 000 mètres, divisée en trois quartiers principaux, sillonnés de rues et coupés de places, et présentant une sorte de synthèse pittoresque, vivante et grouillante, non d’une époque déterminée, mais de la vie d’autrefois, depuis la fin du XVe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe.Quelques attraction ponctuent la visite, un compte-rendu d’époque (même source que précédemment) nous donne quelques indications :
[…]
Le Vieux Paris, qui compte parmi les attractions de l’Exposition universelle, est dû à l’initiative d’un écrivain et d’un artiste très connu, M. Robida, qui en a dessiné les plans. Il a eu pour collaborateurs dans son œuvre les architectes MM. L. Benouville, Beitz, Vilain, Gombert, Klinka, de Vlastimil, l’architecte paysagiste M. Martinet, et un grand nombre d’artistes : MM. Leemans, Lecourt, Cardona, Béra, Richard, Mme Émilie Robida, etc. M. Robida à publié sur le Vieux Paris une suite de planches in-folio, avec une notice (1900) »
( Le Vieux Paris, par H. Castets, in : « L’Exposition Universelle de 1900 », (p. 387) ) — Revue encyclopédique 1900.)
« En dehors du Vieux Paris, au quai Debilly, les berges de la Seine sont vierges d’attractions. Il y a bien les sous-sols des palais des puissances étrangères, rue des Nations (quai d’Orsay), mais ce sont surtout prétextes à boire, et, jusqu’à nouvel avis, les spectacles qu’on y produit ne sont pas d’un art très relevé.On le constate, l’entreprise est colossale, elle rencontre un joli succès. Non content de mener à bien ce projet, Robida renchérit par la publication des planches évoquées ci-dessus. Elles ne concernent pas directement l'attraction du Vieux Paris et couvrent une période plus large puisque nous débutons la série par l’époque gallo-romaine — pour notre plus grand regret d’ailleurs, car nous aurions bien voulu voir la verve de Robida s’exercer sur la Préhistoire — jusqu’à Bonaparte. Là aussi, les collaborations abondent et on rencontre nombre d’écrivains « arrivés » (beaucoup occupent largement le catalogue Lemerre…) qui se prêtent parfois avec humour et malice à l’évocation du Paris de l’ancien temps. La liste des collaborateurs ci-dessous suffit à nous convaincre :
Reste le Vieux Paris, dont le programme forme, à lui seul, une des exhibitions les plus importantes de l’Exposition.
Le Vieux Paris a été conçu par MM. Arthur Heulhard et Robida. Tous deux l’ont réalisé, et on peut dire que depuis longtemps les constructions du quai Debilly, si malaisées à l’origine et d’extérieur si pittoresque, n’ont cessé de piquer la curiosité publique.
Prix d’entrée : 1 fr. dans la journée ; 2 fr. dans la soirée. Le vendredi : 2 fr. et 4 fr.. le dimanche 0 fr. 50 et 1 fr.
Mais, pas d’illusions : les expositions et spectacles divers qu’on peut voir dans l’enceinte du Vieux Paris, ne s’ouvrent que moyennant de nouvelles finances. »
( Les Attractions : Berges de Seine, par L. Vernols, in : « L’Exposition Universelle de 1900 », (p. 387) Revue encyclopédique 1900.)
(Vous pouvez cliquer sur les images pour avoir plus de détails...)
Le numéro consacré à la Tour de Nesle est certainement le plus recherché par les amateurs car s’y déploie toute la verve de Robida, forcé dans les autres fascicules à quelques illustrations contraintes…
Chaque numéro comporte une présentation, un papier et une typographie différents, le paroxysme du raffinement se trouvant, à notre avis, dans le numéro « Jeanne d’Arc », avec sa calligraphie gothique et son papier simili parchemin. D’autres papiers, teintés ou non, présentent des textures et des grains différents. Le format est à peu près de 22 cm sur 30,5 cm (c'est-à-dire 44 x 30,5 cm, plié en deux, ce qui fait quatre pages). Le descriptif de la plupart des libraires annoncent un format in-folio, chose admissible à condition que les feuilles n’aient pas été rognées. L’hétérogénéité des papiers, et donc des moulins fournisseurs, laisse à penser à des formats originels en effet différents, les bords de chaque fascicule étant rognés de façon nette. Néanmoins on peut supposer des formats similaires, à quelques centimètres près. Pour ce qui concerne le type d’impression, on se déclare hors du coup. Et si un amateur éclairé passe par ici, nous lui réservons toute la place qu’il veut pour nous corriger et nous amender (A-t-on affaire, par exemple à de la lithographie, de la xylogravure ?). Les quatorze fascicules se retrouvent ordinairement dans un étui (que nous ne possédons pas et donc que nous ne pouvons honnêtement décrire) et une notice (que nous ne possédons pas non plus). Chaque numéro paraissait tous les quinze jours.
Laissons la parole à Christine Luce qui participe au très intéressant blog L’Amicale des amateurs de nids à poussière et qui a évoqué dans un recueil l’existence de la Gazette du Vieux Paris :
« Enfin, Au Grand Coq [Donc, au sein de l'attraction du Vieux Paris, (note du Tenancier)], la maison de Renaudot, Albert Robida a installé l'ultime pièce de son puzzle temporel, la Gazette du Vieux Paris, publiée par l'éditeur Baschet, ou plus précisément par les Annales Politiques et Littéraires, et vendue à l'enseigne des Trois Écritoires. C'est de ce bureau que seront publiés les quatorze bulletins de la gazette spéciale, une rétrospective autant dans la forme que dans le fond puisque chacun emprunte une écriture différente depuis le manuscrit jusqu'à l'impression moderne mais également des types de papier varié, adapté au siècle que les textes représentent. Non content de produire une aventure du papier et de la littérature, ces quatorze numéros, que l'acheteur heureux pourra contenir dans un fourreau « antique », sont rédigés avec les talents de célèbres écrivains. François Coppée, Edmond Haraucourt, Maurice Barrès, Pierre Loti, etc. mais aussi Jules Verne, qui y rédigent des imitations et des calembredaines enluminées, illustrées à la plume ou gravées sur bois par Albert Robida et son fils Frédéric. Le journal paraît tous les quinze jours et présente aussi le programme quotidien des théâtres, concerts et attractions. »Notons là une erreur vénielle : il n’y a nulle rubrique pour insérer dans ces parutions le programme quotidien des attractions, etc. À tout le moins, on y trouve une réclame pour les Annales politiques et littéraires et mentions brèves de quelques attractions (et cela sur deux ou trois numéros, seulement). C’est que la place manque !
(1900 - Albert Robida à l’Exposition Universelle, par Christine Luce, in : « Paris, une physionomie », dir. Alexandre Mare — Les Moutons électriques (2013)
On a peu parlé du contenu. Il est anecdotique, à plusieurs sens. Si les auteurs présents n’ont livré aucun texte essentiel, cela reste néanmoins dans le ton de leur production habituelle, un Coppée demeurant toujours plus rasoir que la bonhomie désormais compassée d’un Anatole France. L’évocation historique et l’anecdote y ont large part. Encore une fois, on s’arrêtera au cinquième fascicule consacré au XIVe siècle et où Robida évoque l’Affaire de la Tour de Nesle sous l’angle (déjà !) de la presse à scandale. Rien que pour cela (mais le passionné de Verne qu’est le Tenancier y trouve son bonheur également) ces quatorze fascicules méritent que l’amateur se les procure. Suivant l’état on peut les obtenir à un prix oscillant entre 100 et 300 €. Bien sûr, c’est un coup de sonde superficiel sur le net, et vous pouvez avoir de la chance…
(Merci à Christine Luce de nous avoir communiqué son texte !)
10/18 — Mathieu Bénézet : Le roman de la langue
Mathieu Bénézet
Le Roman de la langue
(Des Romans : 1960 — 1975)
n° 1179
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quintuple
278 pages (288 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1977
ISBN 2.264-00801-6
TABLE DES MATIÈRES
(Contribution du Tenancier)
Index
Le Roman de la langue
(Des Romans : 1960 — 1975)
n° 1179
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume quintuple
278 pages (288 pages)
Couverture de Pierre Bernard
Dépôt légal : 4e trimestre 1977
ISBN 2.264-00801-6
TABLE DES MATIÈRES
Introduction [11 — ...]
Présentation
II Ex machina
III Plus
IV La toupie
V. La fonction narrative
VI. Le jardin classique, la ville étrangère
III. La devinette du sphynx
IV Le retrait du narrateur
VI. Histoire de mots
..... A. Défaire la figure altière de la voix conteuse
..... B. Laisser flotter son nom dans la langue
..... C. Des visages de mots
VII. La voix de la navette
VIII. Tuer l'enfant roman
IX. Délivrés du joug de la conteuse
X. La voix mélodieuse
XI Mystère où cet hymne était enfoui
XII. Un rituel d'affliction
XIII. Où nous sommes dédfigurés
Post-scriptum [... — 279]
[Table des matières [281 — 282]
[Collection 10/18 dirigée par Christian Bourgois — Catalogue — Extrait du catalogue] [284 — 288]
Présentation
Première parenthèse : A coups
I. Critique de la critiqueII Ex machina
III Plus
IV La toupie
V. La fonction narrative
VI. Le jardin classique, la ville étrangère
Deuxième partie : Ruptures
I. Le livre des pirates
(Parenthèse)
II. L'enfant romanesqueIII. La devinette du sphynx
IV Le retrait du narrateur
(Fermer la parenthèse)
V. DévisagerVI. Histoire de mots
..... A. Défaire la figure altière de la voix conteuse
..... B. Laisser flotter son nom dans la langue
..... C. Des visages de mots
VII. La voix de la navette
VIII. Tuer l'enfant roman
IX. Délivrés du joug de la conteuse
X. La voix mélodieuse
XI Mystère où cet hymne était enfoui
XII. Un rituel d'affliction
XIII. Où nous sommes dédfigurés
Post-scriptum [... — 279]
[Table des matières [281 — 282]
[Collection 10/18 dirigée par Christian Bourgois — Catalogue — Extrait du catalogue] [284 — 288]
(Contribution du Tenancier)
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