Neuf ans après avoir rassemblé les
nouvelles du Fleuve dans un recueil homonyme (Le
Visage Vert, 2015), cinq années écoulées depuis le roman se rattachant
à ce
cycle (Le Fort, L’Arbre vengeur,
2019), l’on éprouve une certaine joie à vous présenter le petit dernier
de chez
Letort, Vues des rives, recueil de
vingt-deux nouvelles qui complète cet univers. Certains textes
consistent en
des reprises de publications en revues — L’ampoule, Le
Novelliste et
Le Visage Vert —, d’autres sont inédits. On y trouve également,
outre la
superbe illustration de couverture de Marc Brunier-Mestas, huit dessins
de
Céline Brun-Picard et un d’Élisabeth Haakman.
Mais, au-delà de l’énumération des nombreuses (on s’en doute) qualités de l’ouvrage, il devient nécessaire d’insister sur la préface de Mikaël Lugan dont on souhaite à tout auteur d’hériter d’un travail similaire ! La première lecture de Mikaël s’est révélée très émouvante, en découvrant sa perspicacité et sa compréhension intime de tout le cycle du Fleuve. Au fond, on se demande si l’on a mérité une telle attention. Quoi qu’il en soit, le livre est publié et il marque un jalon important pour la continuité du cycle, non parce qu’il y recèlerait un texte exceptionnel ou « explicatif », mais parce que l’ensemble étoffe un univers encore à la veille de s’enrichir. Du moins, en souhaitant qu’une espérance de vie clémente le permette.
Mais, au-delà de l’énumération des nombreuses (on s’en doute) qualités de l’ouvrage, il devient nécessaire d’insister sur la préface de Mikaël Lugan dont on souhaite à tout auteur d’hériter d’un travail similaire ! La première lecture de Mikaël s’est révélée très émouvante, en découvrant sa perspicacité et sa compréhension intime de tout le cycle du Fleuve. Au fond, on se demande si l’on a mérité une telle attention. Quoi qu’il en soit, le livre est publié et il marque un jalon important pour la continuité du cycle, non parce qu’il y recèlerait un texte exceptionnel ou « explicatif », mais parce que l’ensemble étoffe un univers encore à la veille de s’enrichir. Du moins, en souhaitant qu’une espérance de vie clémente le permette.
Yves
Letort : Vues des rives – Le Visage Vert, 2024