Il y a quelques mois, par ennui,
j’atterrissais
par hasard sur le site d’un « éditeur », comme il s’en est multiplié
depuis l’arrivée d’internet. Un simple parcours permet de se rendre
compte de
la qualité des prestations. Ainsi, la vantardise est controuvée
par l’imprudence
des exemples.
Déjà, oublier un accent dans « réécriture »,
ça la fout mal pour un « éditeur »...
La cerise sur le gâteau, c’est lorsqu’après trois minutes de butinage
sur le site en regardant ce qui est publié, on tombe sur cette phrase
dans un
roman :
Par pudeur, on taira le nom de l’officine qui fleure bon le compte d’auteur…
« Des services personnalisés pour des livres de qualités : relecture, corrections orthographiques et typographiques, mise en page, insertions de visuels, infographie, conseil littéraire, reécriture… »
« Le soufflet est vite retombé quand on m’a annoncé que j’allais jouer au poste de milieu de terrain alors que j’étais un attaquant, avide des courses dans le dos des défenseurs et des buts astucieux… »Un soufflet, vraiment ? Quant au « milieu de terrain », en basket, puisqu'il en était question dans ce texte, je signale au réviseur de cette prestigieuse maison (et à l’auteur aussi, tiens…) que la notion n’existe pas (poste 1, 2, 3, 4 ou 5, ou ailier, ou meneur, ou pivot, etc., oui ça, ça existe...) Et que l’on y fait des paniers et non des « buts »… Oui, certes, il faut connaître un peu ce sport, ou bien encore se renseigner à ce sujet. Je ne blâme pas l’auteur, qui fait ce qu’il peut et qui a cru que ça passerait crème, mais ce n’est pas la peine de la part de « l’éditeur » de venir rouler des mécaniques, si c’est pour laisser trois conneries dans une seule phrase et dans des pages qui semblent la conversion en PDF d’un bête traitement de texte.
Par pudeur, on taira le nom de l’officine qui fleure bon le compte d’auteur…