dimanche 6 octobre 2019
mardi 1 octobre 2019
Une historiette de Béatrice
lundi 30 septembre 2019
Dans l'air du temps, ou 80 ans plus tard...
(Tiré de : La défense passive, in La Petite Illustration, juillet 1939)
Merci à la Bouquinerie Kontrapas
Merci à la Bouquinerie Kontrapas
samedi 28 septembre 2019
Du bruit et des odeurs
Tous le monde y pue, Y sent la charogne, Y a que l'grand Babu Qui sent l'eau d'cologne Tous le monde y pue, Y fait mal au cœur, Y a que l'grand Babu qu'a la bonne odeur |
(Hymne des Babus)
mercredi 25 septembre 2019
mardi 24 septembre 2019
dimanche 22 septembre 2019
Une historiette de Didier
En
juin, j’ai acheté dans une brocante un choix de poèmes de Paul Eluard,
publié par le Livre de poche en 1963. « Les Sept Poèmes d’amour en
guerre » (dans Au rendez-vous allemand ) sont interrompus (ou se
terminent) page 292, à quoi succède, d’une page 289 jusqu’à la page
320, un passage du Lolita de Nabokov. Eluard reprend page 325 avec Poésie ininterrompue et l’incipit « Rien ne peut déranger… ».
J’ouvrais le livre ce soir pour la première fois. |
samedi 21 septembre 2019
Les allures de Diane
Diane et Satellite
Images tirées des illustrations d'Émile-Antoine Bayard et Alphonse de Neuville pour
Autour de la Lune
de
Jules Verne
(Source)
vendredi 20 septembre 2019
jeudi 19 septembre 2019
Une historiette de Grégory
Sur un stand de livres, en brocante. — Bonjour. C'est combien ? (ce petit catalogue d'expo diffusé gratuitement il y a dix ans). — Hm. C'est quoi ? (il regarde) Trois euros. — Non ! (dit avec une fermeté qui m'a échappée). Merci (un sourire). — (alors que je m'éloigne) C'est trop cher ? Vous aimeriez pas qu'on vous le donne, des fois ? — Si vous voulez ! — Eh ben, prenez-le ! C'est le plus intelligent qui gagne ! (je fais demi-tour pour aller prendre l'objet). Vous seriez pas prof ? — Si. — Ça se voit ! Je m'éloigne, tout en feuilletant le catalogue et en entendant derrière moi des propos confus sur les profs. |
mercredi 18 septembre 2019
Le Tenancier au Pays des Soviets
À l’instar du proverbe de Lao-tseu
qui commande de rester
assis à bord de la rivière en attendant le cadavre de l’offenseur, il
nous
suffit, à nous, de prendre la même posture pour contempler l'écoulement
des
filaments putrides d’un certain vieux monde. En son temps, votre
Tenancier, peu
féru de littérature russe, et encore moins de dissidents (question de
goût littéraire, c'est tout...), se laissa aller à bouquiner
La tête de Lénine, de Nicola Bokov,
dans son édition de chez Laffont. La lecture (1982) en est devenue lointaine,
mais il se souvient tout de même du mode ironique du récit, pérégrination d’un
type ayant volé la tête de Lénine dans son mausolée. On le répète, votre
serviteur peu amateur de samizdats des années 70 goûta toutefois le ton et
la concision de l’auteur, sans ressentir pour autant l’envie d’y revenir. Mieux
vaut parfois une saveur imparfaite que des fragrances fanées. Faudra-t-il
retrouver ce bouquet perdu afin de décrire notre monde actuel qui, à l’instar
d’un régime soviétique repu, saccage la nature par son productivisme forcené
tandis qu’il interpelle quelques fabricants d’écrevisse géante en carton, sous
l’inculpation « d’association de malfaiteurs » ? Faudra-t-il désormais jouer avec
la censure politique qui procède à l’inspection de la littérature « séditieuse »
— déjà expérimentée du temps de l’affaire de Tarnac — et fait incarcérer trois
jeunes Allemands de passage qui en sont les détenteurs ? Faudra-t-il bientôt
rendre notre écriture transparente, de crainte de voir débouler les auxiliaires
en uniforme d’une oligarchie (peu importe sa couleur) afin d’inventorier nos
bibliothèques ? Faudra-t-il décrocher des portraits et partir avec sous le
bras, à l’instar de la tête de Lénine, réécrire le roman de Bokov avec ce
qui se passe sous nos yeux ?
Craignons que le sens de l’histoire ne s’inverse et que la farce tourne au drame. Pour l’humour et la dérision, l’on doit jouer à deux, et l’adversaire est un irréfragable con.
Craignons que le sens de l’histoire ne s’inverse et que la farce tourne au drame. Pour l’humour et la dérision, l’on doit jouer à deux, et l’adversaire est un irréfragable con.
Le lieux littéraires — Épilogue
Vous avez presque tout trouvé à notre petit jeu de cet été, qui
consistait à identifier des lieux célèbres de la littérature. Comme de
ce côté de l'écran, l'on a pas la science infuse, le recours à un
ouvrage de référence s'est révélé nécessaire. Il s'agit du Guide de Nulle Part et d'Ailleurs,
de Gianni Gaudalupi et Alberto Manguel, dans lequel tout littérateur
ambitieux devrait souhaiter figurer. On croit savoir qu'une réédition
existe de ce livre publié en France pour la première fois en 1981. Elle
semble hélas moins fastueuse que celle que nous possédons.
Ah oui... Le texte que vous deviez identifier avec la ville de Mézunpeutard (Jura) est Signé Furax : Le Gruyère qui tue. Le Tenancier est déçu que personne n'ait trouvé cela, seule énigme qui n'était pas tirée du livre précité.
Ah oui... Le texte que vous deviez identifier avec la ville de Mézunpeutard (Jura) est Signé Furax : Le Gruyère qui tue. Le Tenancier est déçu que personne n'ait trouvé cela, seule énigme qui n'était pas tirée du livre précité.
1er lieu : Camelot 2e lieu : Shangri-la 3e lieu : La Grande Garabagne 4e lieu : Midwich 5e lieu : Farghestan |
6e lieu : L'ombilic des limbes 7e lieu : L'île Lincoln 8e lieu : Terremer 9e lieu : (Signé Furax : Le gruyère qui tue) 10e lieu : Arkham |
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