vendredi 26 juillet 2019
jeudi 25 juillet 2019
mardi 23 juillet 2019
Une historiette de Béatrice
lundi 22 juillet 2019
Les lieux littéraires IV
Rendez-vous compte :
George se plaignant que nous ayons délaissé les jeux sur ce blog s’absente au
moment où nous entamons cette série ! Mais, à bien réfléchir, on se
demande si ce n’est pas dans le cours des choses, le connaissant. Enfin, il
parviendra peut-être à participer au moment où nous l’attendrons le moins.
Rappelons que ce petit jeu consiste à trouver des lieux imaginaires, même si, parfois, il existe des correspondances avec le monde réel.
Rappelons que ce petit jeu consiste à trouver des lieux imaginaires, même si, parfois, il existe des correspondances avec le monde réel.
Quatrième lieu :
Village à une douzaine de kilomètres de la ville de Trayne en
Angleterre. Une soixantaine de cottages se regroupent autour d'un
terrain communal et d'une petite église normande, reconstruite dans un
style anglais du XVe siècle. Il n'y a aucune explication historique possible à l'existence de ce lieu. Au cours des âges, les routes, les chemins de fer, les canaux ont toujours ignoré le village, devenu célèbre par des enfant conçus un certains 26 septembre. |
On arrête ici cette évocation car le
reste devient trop évident. Comme nous continuons dans une veine
facile, l'on va exiger de vous le nom du lieu, celui de l'auteur, le
titre du livre mais aussi du film de 1960 et de son interprète le plus
connu (et pour lequel le Tenancier voue une admiration particulière).
1er lieu : Camelot
2e lieu : Shangri-la
3e lieu : La Grande Garabagne
dimanche 21 juillet 2019
samedi 20 juillet 2019
vendredi 19 juillet 2019
André Malraux
André Malraux est organiquement incapable d'indépendance morale : il est officiel de naissance.
Léon Trotski
Une historiette de Béatrice
mercredi 17 juillet 2019
mardi 16 juillet 2019
Les lieux littéraires III
Rappelons que ce petit jeu consiste à trouver des lieux
imaginaires, même si, parfois, il existe des correspondances avec le monde réel !
Cette assertion ne se veut pas un indice pour l’énigme ci-dessous, quoique... Nous
sommes restés pour l’instant dans une certaine facilité. Montons-nous d’un cran
avec cette définition ci-dessous ? Charge à vous de le découvrir en
donnant bien sûr le nom de ce lieu et, si possible, son auteur.
Troisième lieu :
Vaste contrée à la
géographie sans cesse mouvante, située quelque part dans l’Espace-du-Dedans. On
y peut distinguer le pays des Hacs, le pays des Emanglons, le pays des Gaurs,
le pays des Nonais et des Oliabaires, enfin le pays des Hivinizikis. Il n’est
pas facile d’arriver en ce lieu. Certains y parviennent après un long usage de
la mescaline. D’autres préfèrent la séance du sac ou la mitrailleuse à gifles.
Le voyageur le plus connu est un certain Plume.
On le voit, cette évocation est pourrie d’indices, mais qui renvoient tous au même ouvrage, ne rendant pas la vie facile à celui qui ne l’aurait pas lu...
1er lieu : Camelot
2e lieu : Shangri-la
lundi 15 juillet 2019
dimanche 14 juillet 2019
Les typos sur le carreau
Faisons-nous l'écho ici de l'émission La fabrique de l'Histoire, sur France Culture, diffusée le 6 juin dernier autour de la typographie, des changements dans ce secteur et du syndicalisme associé à ce métier, afin de comprendre la gigantesque transformation autour du livre opérée depuis quelques décennies...
samedi 13 juillet 2019
Les lieux littéraires II
Le premier lieu a été retrouvé assez rapidement. On ne songe pas ici,
de toute façon, à vous caser des repères improbables issus de l’imagination d’auteurs
obscurs. Cela établi, nous nous arrangerons pour vous compliquer l’existence
dans les semaines à venir, sans toutefois rendre l’exercice casse-pied
En attendant, celui que nous vous proposons ci-dessous reste facile à trouver. On gage une réponse sous douze heures, en étant pessimiste…
En attendant, celui que nous vous proposons ci-dessous reste facile à trouver. On gage une réponse sous douze heures, en étant pessimiste…
Deuxième lieu :
Village tibétain caché dans une vallée presque inaccessible
au flanc de laquelle est accroché un monastère d’hommes immortels.
Cette enclave aujourd’hui sous domination chinoise n’est accessible qu’à pied ; aussi les touristes s’y font rares.
Cette enclave aujourd’hui sous domination chinoise n’est accessible qu’à pied ; aussi les touristes s’y font rares.
« Trop facile », diriez-vous ! Eh bien, nous
accorderons notre satisfecit à celui qui nous cite au moins deux auteurs parmi
les quatre ayant mentionné ce village dans leurs écrits.
1er lieu : Camelot
vendredi 12 juillet 2019
Une historiette de Béatrice
mercredi 10 juillet 2019
Les lieux littéraires I
L’on ne saurait rien refuser à notre ami George, qui s’ennuie
au fond de son été, renouons alors avec les jeux. Puisque les humeurs sont à la
transhumance, nous allons vous proposer de temps à autre de retrouver un lieu
littéraire d’après une description. Comme nous ne lisons pas tout, nous avons
recouru à certains ouvrages que l’on ne vous citera qu’à la fin de ces
devinettes qui finiront avec les beaux jours.
Attention, ce ne sera pas tout le temps facile…
Premier lieu :
Au sud de l’Angleterre. Capitale
du royaume de Logres gouverné par le roi Arthur. Cet endroit est dominé par un
gigantesque château bâti au sommet d’une colline, qui domine la rivière. Les
murs de la salle sont décorés de sculptures et de symboles mystiques, séparés
en quatre groupes : des bêtes dévorant des hommes, des hommes tuant des bêtes,
des chevaliers parfaits et des anges. Les douze vitraux des fenêtres illustrent
les victoires d’Arthur Le vitrail, situé à l’extrémité est de la salle, montre
Arthur recevant sa fidèle épée, Excalibur, à Avalon.
Naturellement, l’on vous demande où nous nous trouvons et qui en est l’auteur…
mardi 9 juillet 2019
mercredi 3 juillet 2019
Univers
Il reste beaucoup à dire sur cette revue de poche et de
librairie qui parut entre 1975 et 1979 (Une série annuelle suivit, mais tenait
plus de l’anthologie). Son arrivée dans les rayons consacrait l’accession d’un
genre arrivé à maturité, émergence éphémère qui fut tuée rapidement par
l’inanité scénaristique de Star Wars et un anti-intellectualisme dont se
plaignait déjà Philip K. Dick lors de sa venue à Metz en 1977. Précisons au
béjaune et au béotien que la littérature spéculative proposée dans ces pages explorait
des limites qui se situaient aussi bien dans l’imaginaire que dans la
littérature… Mais l’heure n’est point à la déploration, et tout à la nostalgie.
Quarante ans plus tard, apprécions le jeu de couvertures, chaque fois dues à
des artistes différents, excepté Tibor Csernus qui intervint deux fois. On ne
s’en plaindra pas (il était également un « illustrateur maison » chez
J’ai Lu).
Reposons-nous les yeux un instant…
Reposons-nous les yeux un instant…
Tibor Csernus |
Sergio Macedo |
Wojetk Siudmak |
Philippe Caza |
Jean-Claude Forest |
Christopher Foss |
Gyula Konkoly |
Jean Solé |
Jean Mascii |
Jean-Michel Nicollet |
Philippe Druillet |
Enki Bilal |
Moebius |
Marcel Laverdet |
Gaillard |
Liz Bijl |
Jean-Claude Mézière |
Dominique Fagès |
Tibor Csernus |
Le curieux se reportera avec bonheur à la bibliographie de cette revue ici |
lundi 17 juin 2019
dimanche 16 juin 2019
samedi 15 juin 2019
La créature
Pour ceux qui ont suivi les parutions d'histoires courtes sur le site Les deux Zeppelins en 2017, ce titre ne leur sera pas inconnu. Revoici La créature, légèrement augmenté et corrigé, illustré par Céline Brun-Picard dans le numéro 5 de la revue L'Ampoule.
vendredi 14 juin 2019
Alain Nadaud
Hier soir, alors que je cherchais un renseignement
bibliographique à son propos, j’apprenais la mort de l’écrivain Alain Nadaud en
2015. La raison pour laquelle je suis si tard informé de ce décès tient au fait qu’il
avait arrêté d’écrire et l’avait d’ailleurs manifesté par un — presque — ultime
ouvrage intitulé D’écrire j’arrête,
publié en 2010. Malgré son œuvre conséquente, il reste largement méconnu du
grand public. À vrai dire, son œuvre rigoureuse et érudite n’avait rien pour
séduire les adeptes du roman bourgeois. Pour moi, outre L’archéologie du zéro, premier roman magistral, c’est bien L’envers du temps qui a marqué durablement
mon imaginaire. Adaptant sa verve philosophique et littéraire à un thème peu
usité, celui du temps qui repart à l’envers, Alain Nadaud évoquait le vertige
de la fin qui s’annonçait pour les protagonistes et même pour le lecteur. Cette
idée du temps inversé reste rare et délicate à utiliser. Seuls deux autres
auteurs — à ma connaissance — l’ont abordé, chacun dans leur registre :
Robida avec L’horloge des siècles et
Philip K. Dick avec À rebrousse-temps.
Je suis souvent retourné à son livre. Je suis d’ailleurs en train de le relire encore une fois. Son empreinte demeure, celle-là même qui m’a poussé à cette vérification bibliographique et donc vers l’annonce de sa disparition. Lui qui cheminait au bord du gouffre, ses ultimes mots ont été « on continue »…
En 2015, je commençais l’écriture d’un récit qui vient de paraître, en voici un passage :
On retrouvera la vie et l’œuvre d’Alain Nadaud ici.
Je suis souvent retourné à son livre. Je suis d’ailleurs en train de le relire encore une fois. Son empreinte demeure, celle-là même qui m’a poussé à cette vérification bibliographique et donc vers l’annonce de sa disparition. Lui qui cheminait au bord du gouffre, ses ultimes mots ont été « on continue »…
En 2015, je commençais l’écriture d’un récit qui vient de paraître, en voici un passage :
« On prétendait même qu’Inari s’agrandissait au détriment de ses voisins, par un phénomène de néguentropie au mécanisme problématique. Des cartes anciennes le démontraient. La manifestation s’aggravait sans qu’on y prît garde, car sa croissance courait sur plusieurs générations. L’infection s’étendait en cercles concentriques, chaque vague gagnait du terrain. Avancer dans Inari consistait à accomplir un voyage dont on remonterait le cours, une phylogenèse inversée, une régression qui se manifestait à chaque mètre parcouru vers le cœur de son territoire, au point d’observer chaque vestige de civilisation disparaître en pays barbare. Un écrivain, Lloret ne savait trop s’il était natif du Nord ou du Sud, avait déjà évoqué une conception similaire, dans laquelle les temps antiques devenaient le futur de notre époque… » (Le fort, 2019)J'ignorais alors que cet extrait se révélerait comme un hommage posthume…
On retrouvera la vie et l’œuvre d’Alain Nadaud ici.
jeudi 13 juin 2019
mercredi 12 juin 2019
Une historiette de Béatrice
samedi 8 juin 2019
jeudi 6 juin 2019
Des portraits, chez Ginkgo
Eh bien, votre Tenancier est bien actif sur le front éditorial, ce qui explique sa fugacité sur le blog.
Passez donc par ici pour en savoir plus
lundi 3 juin 2019
jeudi 23 mai 2019
Sur les gros bouquins
Le Tenancier est un enfant de la science-fiction. Malgré un
éloignement ostensible du genre, il lui arrive toutefois de relire quelques
textes appréciés de lui, à moins que cela soit un auteur. Il achève en ce
moment un roman en deux volumes qui représentent près de 700 pages. Le
copyright, même si l’on peut émettre des doutes sur leur justesse, parfois,
indique qu’il fût publié au début des années 1990 dans son pays d'origine. L’auteur est
intéressant (forcément, puisque le Tenancier le relit !) Ce qu’en a fait le
traducteur laisse dubitatif tant on reconnaît le style de celui-ci d’une
traduction à l’autre, au point qu’un test à l’aveugle risquerait de
dénoncer cette ingérence… Le plus ennuyeux dans cette lecture réside
principalement dans sa longueur et, sous cet angle, cette production illustre
une tendance extrêmement présente à la charnière des années 1990 et
correspond à une innovation dans la création littéraire qui se remarque surtout
dans la littérature populaire. Il s’agit de l’utilisation du traitement de
texte. L’auteur en question avait, dix années plus tôt, publié un roman
fondateur de son univers qui allait se décliner en plusieurs nouvelles que le
lecteur français allait découvrir au long de la décennie suivante. Ce roman-là,
court, condensé, portait en lui un train de novations qui allait devenir une
rente pour cet univers. En effet, certains aspects de ces idées sont ensuite développés
dans des nouvelles, processus habituel dans cette sphère littéraire, mais mené
avec grande acuité par cet auteur. Seulement, celui-ci ne sembla pas avoir mis
à profit les défauts inhérents à certaines novations(1). Ainsi
l’arrivé de l’informatique et du traitement de texte supprimait certes quelques
étapes de la rédaction, autorisant la révision à même le "manuscrit", éliminant la
recopie au propre, etc. L’envers de la médaille aboutit à la facilité procurée
par le traitement de texte, qui permettait de s’étendre plus que de raison dans
des récits pachydermiques. Ainsi, ce roman de 700 pages, rédigé près de douze
ans après le premier roman, devenait une sorte de catalogue ennuyeux doté
d’épisodes et de digressions inutiles (aggravés par la traduction dont on a
fait allusion plus haut). Pourtant, ces 700 pages se révèlent ridicules à côté
de ce qui sortit à cette période. Une histoire qui aurait pu se raconter en 300
pages devenait un truc emmerdant parce que ni l’auteur ni son éditeur n’avaient
su réfréner l’incontinence textuelle. Un bref coup d’œil dans la production
littéraire de l’époque permet d’identifier à coup sûr le nouvel adepte du
traitement de texte par la boursouflure subite des livres. Le phénomène était
observable à cette fameuse charnière des années 1980 où quelques auteurs
se sont perdu corps et bien. Les choses se sont tout de même calmées depuis, sans
doute par quelques éditeurs inquiets de la baisse de qualité littéraire,
consubstantielle à l’accroissement des pages. La lecture de ce roman, délaissé
à l’époque par votre Tenancier, est venue comme un rappel du phénomène, discret
auprès du public, mais qui s’est révélé un véritable problème pour le critique
devant rendre compte des parutions et qui voyait débouler une dizaine de livres
de plus de 1000 pages…
Il serait intéressant qu’une étude statistique soit établie sur la production littéraire à l’apparition du traitement de texte : un travail de longue haleine, effectué auprès des auteurs et des éditeurs. Un autre aspect de cette étude mènerait sans doute à un constat, celui de la disparition du manuscrit intermédiaire, témoin du processus créatif.
(1) : Sur la novation et toutes ces sortes de choses, se reporter à l’ancien et passionnant essai : « Pour une poétique de la science-fiction », de Darko Suvin (1977)
Il serait intéressant qu’une étude statistique soit établie sur la production littéraire à l’apparition du traitement de texte : un travail de longue haleine, effectué auprès des auteurs et des éditeurs. Un autre aspect de cette étude mènerait sans doute à un constat, celui de la disparition du manuscrit intermédiaire, témoin du processus créatif.
(1) : Sur la novation et toutes ces sortes de choses, se reporter à l’ancien et passionnant essai : « Pour une poétique de la science-fiction », de Darko Suvin (1977)
lundi 20 mai 2019
Une historiette de Béatrice
dimanche 19 mai 2019
vendredi 17 mai 2019
T r i e s t e
1er mai
1912
Rêvé de Trieste, de la mer, du
large. Ô nostalgie ! — Pour me consoler j’ai dessiné un navire ventru aux
couleurs bariolées comme on en voit se balancer sur l’Adriatique. Grâce à lui
la nostalgie et l’imagination peuvent lever les voiles et naviguer longtemps
vers les îles lointaines, où des oiseaux-joyaux se mussent et chantent des arbres
incroyables. — Ô mer !
Arthur Roessler : Egon Schiele en prison (1922)
La Fosse aux Ours, 2000
La Fosse aux Ours, 2000
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