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vendredi 16 septembre 2016

L'énigme de George

— Toc-toc.
— Qui est là ?
— Noémie.
— Noémie qui ?


(Comme d'habitude, votre réponse avec votre nom ou pseudo dans les commentaires...)

dimanche 4 septembre 2016

Une énigme littéraire de George

Décidément très joueur, ce George...

« De quel célèbre dramaturge est la pièce récemment exhumée d'un grenier anglo-normand, intitulée Do cool among teeth rear ! ? »

samedi 3 septembre 2016

Où George nous écrit...

« ... je repense à ces deux contrepets fort classiques (hélas, pas de moi) mais que j'apprécie particulièrement et je me demande si on les a déjà lu sur votre blogue :

— La fiction des éléments me donne livide pensée.

— On n'est jamais trop fort pour ce calcul !

Amitiés,

George. »

Eh bien si ce n'avait été lu, voilà la chose rattrapée ! A vous de trouver et de nous donner le résultat, en commentaires...

vendredi 26 août 2016

Triste Trieste

« Lâcheur est Trieste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. »  
George WF Weaver (28 juillet 2016 à 21:09)
 
« Cela étant, il faut savoir que, à proximité de ladite ville, les panneaux indicateurs affichent "Trst".
Je pourrais vous en parler, cher Tenancier, j'anecdoterai sur le sujet... »
Otto Naumme (29 juillet 2016 à 07:26)
 
« Au contraire, cher Tenancier, je pense que voilà une trieste nouvelle. »
Otto Naumme (5 août 2016 à 08:23)
 
« C’est le moment que choisit Carlo Papucci pour griffonner mystérieusement sur un carnet d’écolier ce curieux message presque en forme d’anagramme qu’il me tend ensuite avec un air de conspirateur souabe :

T T T T T
E R R R R
R I I S I
G E E T S
E S S
T
S T T
E
T E


U



M



(Latino) (Italiano) (Tedesco) (Slovène) (Sempre)
 
Tout est dit là ! Au carrefour des cultures et des langues, la ville-frontière cherche son unité et ne la trouve que dans une sorte de tristesse qui durera (sempre) toujours ! Il me rappelle ainsi que nous sommes dans une ville où, par dizaines, des adolescents romantiques se suicidèrent, des écrivains abandonnèrent leurs noms et choisirent des pseudonymes pour mieux s’intégrer, dans un endroit du bout du monde où la douleur semble d’abord essentiellement métaphysique. »
Franck Venaille : Trieste  (1985)
(Et pendant ce temps, la fille du Tenancier visite la ville...)

vendredi 5 août 2016

Une contrepèterie de George

Non seulement il en fait dans les commentaires, mais il en destine pour les billets de notre blogue. La voici donc :

Rien de tel pour les grands verruqueux que la Côte d'Azur.

Ne demandez la clef pas au Tenancier, il patauge. On compte donc sur George pour nous confirmer ce que vous avez pu trouver.

vendredi 28 août 2015

Où George s'y met !

Votre Tenancier connaissait bien la passion verbicruciste de George Weaver et, ayant tissé sa toile, il se doutait bien que le George allait y tomber. Cette toile-là est régulière au contraire du coup qui lui fut tendu : dix cases de côté et une suite de définitions en capitales, selon ce qui fut expressément désiré par son auteur. Bonne suée !


A B C D E F G H IJ
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
P H A C O C H E RE
H E R I S S O N NE
I T A L I A N I SE
L
S S
R
M

O R

F
F A DA
S P I N O Z A
ER
O R
I U O
L MA
P
A L T H A E AS
H E P A T A L G IE
E P I C U R I E N S

Horizontal
Vertical
1 : TOUR DE COCHON
2 : CELLE-LÀ NE MANQUE PAS DE PIQUANT !
3 : MIS À LA BOTTE
4 : TERRIFIANTS OU RASSURANTE
5 : JAUNE, MAIS AUSSI NOIR ET BLANC – IL EST FOU DU MIDI
6 : JE LE DIRAIS... EN SUBSTANCE – C'EST UN MYTHE
7 : IL FIT SILENCE – ACQUIESCE À RECULONS – AUTUN Y EMPORTE L'ENFANT
8 : C'EST VRAIMENT DE LA GUIMAUVE !
9 : DOULEUR CONSULAIRE EN MILIEU ÉRUPTIF
10 : HEUREUSEMENT QU'ILS PENSENT AU JARDIN

A : BONHOMME
B : EN SUÈDE, C'EST CHAUD – PARTI NAGUÈRE – RACE CINÉMATOGRAPHIQUE
C : BRILLANTS CAUSEURS – PAS LA PETITE REINE
D : ON LES A  À L'ŒIL – CARESSE PAS DANS LE SENS DU POIL
E : L'INVERSE D'UNE NORME – LIBERTIN DYSORTHOGRAPHIQUE, MAIS BIEN MIS
F : CAGOULE À L'ANCIENNE – DE LA SPLENDEUR , CE LIVRE !
G : MI-AFFIRMATIF, MI-SCEPTIQUE – LIBERTAIRE – BEN... ANCIEN TYRAN, QUOI !
H : LE CONTRAIRE D'UN ACIDE – VIDE, OU PRESQUE
I : TANT D'SPORTS EN COMMUN... - ÇA DATE PAS D'HIER
J : TROIS BLANCS PRÈS D'UN BATEAU – REMIS À NIVEAU

Je vous rappelle la règle : donnez vos suggestions en commentaires. Si elles sont bonnes je les recopie sur la grille. Amusez-vous bien...

lundi 8 juin 2015

Une historiette — parano — de George

Un type entre, la soixantaine, et demande tout de go si nous avons de vieux 10/18.
— Pardon, oui, mais qu'appelez-vous « vieux », et dans quel genre ?
— Hé bien, vous savez, ce sont des livres de poches publiés au début des années 70…
— Oui, je sais, monsieur, j'ai même établi le catalogue intégral de la collection depuis sa création mais je vous demande quel genre de 10/18 vous cherchez : littéraires, politiques, une série précise, un titre particulier ?…
— Oui, je cherche un titre précis, de Michèle Manceaux : Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi !
— Euh, pardon, mais ça ne me dit rien : vous êtes sûr du titre ?
— Oui, oui, absolument : c'est une série de reportages et je faisais partie des interviouvés. Je voudrais l'offrir à mon fils…
 Bon, le titre me disait bien quelque chose mais pas du tout associé à Michèle Manceaux, et pas non plus aux 10/18. Je vérifie tout de même dans les étagères de l'escalier, voyons, voyons… non, rien.
— Désolé monsieur, on n'a pas ça pour le moment.
— Tant pis, je repasserai un autre jour.
Et le type s'en va, et là grosse perplexité de mon côté, un truc qui se met à me turlupiner de plus en plus, au point que je lance une petite requête sur Internet (car, tonnerre ! je suis sûr de l'avoir eu naguère, ce fameux bouquin de Michèle Manceaux, mais ni le titre ni la collection ne cadrent avec mon souvenir imprécis)… Hé ben voilà ! Évidemment que ce n'est pas de Michèle Manceaux : c'est de Jean-Louis Brau, ce bouquin, et pas du tout en 10/18 ! Michèle Manceaux, c'était Cours, camarade, le P.C.F. est derrière toi ! dans l'intéressante mais éphémère collection « La France sauvage » de Gallimard.
Non seulement ce type m'a entourloupé mentalement au point de m'énerver mais en plus il s'avère que Michèle Manceaux vient de casser sa pipe et qu'elle était née — Ouiqui dixit — le 17 février 1933, soit le même jour que George Weaver sur Facebook (c'est la date officielle de la disparition de Julien Torma)…
De quoi devenir un peu parano, non ?
D'autant qu'à bien y réfléchir, ce titre qu'on me demande, Cours, camarade…, ne serait-ce pas une injonction goguenarde à filer impossiblement au plus vite, vu que je viens de me casser la guibolle ?

dimanche 7 juin 2015

« Duck you sucker ! »

Il y a quelques jours, George vous proposait une devinette sur un passage connu de Il était une fois la révolution. On ne pouvait manquer ici de vous présenter le passage concerné dans le film (désolé pour la vf…)
 

 
Et pour que vous ne le manquiez pas chez votre bouquiniste préféré, voici la couverture de l’ouvrage dans son édition française.
 
 
Il est à noter que, comparant le nombre de pages entre l’édition en langue anglaise (154 pp) et la présente (192 pp), la différence probable réside dans le fait que les mots français sont un peu plus longs en général et aussi à cause de la mise en page. On déduira que, contrairement à la coutume, cette Série Noire n’a pas été caviardée pour respecter les contraintes de fabrication. On tempèrera notre enthousiasme en confirmant que cet ouvrage semble bien une novellisation puisque la trame et les incidents du film sont reproduits assez scrupuleusement — ce qui arrive rarement quand il s’agit d’une histoire originale adaptée au cinéma — seules quelques petites scènes de liaisons ont été introduites. On ne fera pas la part de ce qui est dû à l’adaptateur ou au traducteur pour le contenu de cet écrit, tant notre esprit critique est obéré par le souvenir vivace du film. On se contentera de déclarer l’ouvrage lisible.
Pour le reste, reportez vous aux commentaires de la devinette…
(Le Tenancier remercie son ami Éric de lui avoir fourni ce volume, par ailleurs exemplaire du Service de Presse, hé hé !)

lundi 1 juin 2015

« Donc, ceux qui n'ont rien font une révolution et tuent les autres et, dès qu'ils ont fini, quelques enfants de salauds s'approprient tout et ça recommence comme avant. »

Le Tenancier, cette année, ne jouera pas trop. Comme il est en train de mettre sa bibliothèque en caisse, il manque de références pour faire des devinettes. Il fera des efforts, quand même.. Fort heureusement, parmi les assidus du blog il y a des personnes attentives et secourables. Donc, merci George de proposer cette petite énigme.

D'où vient ce passage ? Il nous faut bien sûr des références précises et complètes.

Juan eut un sourire mitigé :
— Tu crois que je suis stupide et que je ne sais même pas ce que c'est qu'une révolution. C'est un océan de merde. D'un côté quelques gars possèdent tout et de l'autre la plupart des gens n'ont rien. C'est bien ça ?
— C'est cela.
— Donc, ceux qui n'ont rien font une révolution et tuent les autres et, dès qu'ils ont fini, quelques enfants de salauds s'approprient tout et ça recommence comme avant. C'est bien ça ?
— Non, protesta lentement M… En réalité…
— Non ? Qu'est-ce que ça signifie ? Dis-moi si une fois, une seule fois dans ce monde dégueulasse, les choses ne se sont pas passées comme je l'ai dit.

L'Irlandais ne répondit pas. La pluie ralentit un moment et il observa un faible arc-en-ciel à l'horizon, au-dessus des arbres. Il pensait à l'Irlande. Il revivait tristement les sept années qui s'étaient écoulées depuis qu'Arthur Griffith avait fondé le Sinn Fein. Une vive douleur brûla son cœur. Que pouvait-il répondre à Juan ?
— Reprends ta lecture, lui conseilla le Mexicain.

M… ferma son livre d'un coup sec.
— Je le connais par cœur.

Pour ne pas que ce soit trop facile, on vous a enlevé le nom entier d'un des protagonistes. Mais même comme ça c'est fastoche...

mercredi 27 mai 2015

Une historiette de George

(Où George se fourvoie)

Une petite dame entre, fragile comme une feuille morte, et demande d'une voix frêle, quasi inaudible :
— Bonjour Messieurs, auriez-vous les Méditations transcendantales ? (enfin, du moins est-ce ce qu'on parvient à saisir)

Perplexité soudaine du libraire, qui a dû couper en vitesse le Merci patron ! des Charlots pour ouïr la question et qui songe d'abord à Descartes — mais non ! lui c'est les Méditations métaphysiques… Et soudain, une lampe s'allume :
— Ah ! Vous cherchez du Husserl !?
— Euh… Non, il s'agit d'un livre intitulé La méditation transcendantale que j'ai perdu, je me demandais si vous l'aviez…
— Ah non, désolé Madame, pas pour l'instant.

La dame repart vaille que vaille, et soudain le libraire se rappelle que Husserl, ce sont les Méditations cartésiennes
Hem.

mardi 10 mars 2015

Autre contrepet proustien
(Où le Tenancier décline toute responsabilité)

On sait que Proust partage avec Hugo une forte propension à faire couler l'encre du fil de sa plume.
Ce qu'on ignore souvent, en revanche, c'est une autre passion commune à ces deux géants de la littérature, savoir : l'attraction pour les tables tournantes.

Et c'est tout vêtu de jersey que ce furieux anti-rationaliste de Marcel s'écriait, lors de mémorables séances de spiritisme rapportées par Céleste la bien-nommée, à l'adresse des esprits féminins :
« Mortes, dégueulez Kant ! »

George WF Weaver

lundi 9 mars 2015

Contrepet proustien censurable

On sait que Proust aimait fricoter avec de jeunes godelureaux bien membrés.
Son mignon préféré était un certain Albert, à qui il ne pouvait s'empêcher de déclarer, admiratif, chaque fois qu'il glissait la main dans sa culotte : « Albert, ta pine durçit !… »

George WF Weaver

mardi 24 février 2015

Une historiette de George

Un grand jeune homme fait irruption, l'air un peu inquiet, brandissant un papier :
 
« — Bonjour Monsieur ! Excusez-moi, je cherche le 174 bis boulevard V.
— Eh bien, c'est au 174 bis boulevard V, vous êtes au 198. C'est un peu plus loin, par là.
— Ah merci ! », s'exclame-t-il, soudain radieux, avant de se précipiter dans le mauvais sens.

mercredi 28 janvier 2015

Une historiette de George

Un jeune homme élégant, fine moustache et regard vif, entre et demande avec un fort accent italien :
— Bonjour, auriez-vous un livre de Victor Hugo qui s'appelle Le sourire, ou quelque chose comme ça ?
— […] Euh… Hugo… Le sourire, vous êtes sûr ?
— Non, en italien le titre est Il Sorriso mais en français je ne sais pas…
— Et… vous savez de quoi ça parle ?
— Euh… un garçon qui sourit…
— Ah ! l'histoire de Gwynplaine ! Le titre original français, c'est L'homme qui rit. Très beau roman… Mais désolé, non, je ne l'ai pas pour l'instant.
(Fierté et pointe d'orgueil du libraire d'abord un tantinet désarçonné mais qui remet fissa sa cervelle sur les rails)

vendredi 21 novembre 2014

Une historiette de George

Un grand barbu maigre et jovial, du genre dont on se méfie immédiatement :
— « Bonjour, auriez-vous par hasard des Agatha Christie ?
— Oui, regardez sur ce rayonnage, là.
— Merci. Il sont à combien ? Un euro, c'est ça ?
— Non, plutôt entre 1,50 et 2,50 € selon l'état. Les prix sont marqués en première page.
— Ah bon ? Mais d'habitude je les achète à un euro maxi !
— Tant mieux pour vous, mais où ça ?
— Eh bien, chez euh... vous savez, vers Strasbourg-Saint-Denis...
— Ah, chez Gibert Jeune, voulez-vous dire ! Eh bien, allez-y donc, ce n'est pas loin.
[Un temps de réflexion]
— Euh, non, ça va, je vais prendre celui-ci. Un euro cinquante, c'est bien ça ?
— Oui, c'est le prix indiqué. »

mardi 18 novembre 2014

Une historiette de George

Deux types entrent, la cinquantaine, voûtés, l'air fatigué.
— « Bonjour, est ce que vous achetez des livres ?
— Désolé, pas pour l'instant.
— Ah... Non, mais sinon, vous en reprenez ?
— Non, je ne peux rien racheter pour l'instant.
— Ah... Donc, pas pour l'instant ?
— Non.
— Bon, eh bien... au revoir.
— Au revoir. »

samedi 8 novembre 2014

Une historiette de George

Lundi 3 novembre, 20h15, je remballe l'étalage après avoir attendu vainement depuis trois quarts d'heure que la pluie s'arrête.
Normalement ça prend une dizaine de minutes mais quand il pleut c'est plus long car il faut retirer en douceur les boîtes pleines de livres de sous les bâches, les diriger aussitôt à la verticale, les rentrer dans la boutique, etc., en espérant que le vent n'envole pas tout le tralala.
Là, j'en suis à mon deuxième voyage (19, en tout), la pluie glacée ruisselle toujours autant sur les bâches et s'est immiscée dans mon encolure, coule sur mes cheveux et le long de mon dos alors que je porte des lourdes charges à chaque main, un couple arrive, le type m'apostrophe :
« Bonsoir. Dites, combien ça peut valoir, un livre de prières de 1838 ? »
Moi, avec cette eau glacée qui me ruisselle derrière le cou et ces deux gros poids dans les mains, j'ai pas franchement envie de le réjouir, ce pauvre connard qui ne fait attention à rien d'autre qu'à du fric possible pour lui, j'ai même pas envie de lui dire que ça dépend de la reliure, de l'état du livre, etc.
Nan. Je lui réponds juste : « Pas grand-chose, Monsieur. »
Et eux, dépités, « Ah bon… », et de se barrer, et moi de finir de remballer, avec cette eau glacée qui continue de dégouliner atrocement…
Bordel, Un livre de prières ?! Ils n'ont même pas capté qu'ici comme chez Sade on vomit toutes les religions ?
Nan, évidemment.

vendredi 17 octobre 2014

Une contrepèterie de George

Proust ne mangeait pas casher (ni hallal, évidemment). À preuve, voici comment il demandait à Céleste de lui mitonner un bon sauté de porc :

« Du sauté de "chez couenne" »